La ministre Chassé a tenu à réaffirmer le choix du Québec en faveur d’un marché du carbone, instauré en 2013 et lié à celui de la Californie depuis 2014, dont la totalité des revenus issus des ventes aux enchères est versée au Fonds vert. « Le Québec peut être et doit être un leader dans la transition énergétique et dans l’économie verte de demain. Nous avons donc l’intention de conserver le marché du carbone et le Fonds vert », de dire Marie-Chantal Chassé, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. « Cependant, j’ai l’intention de revoir le fonctionnement du Fonds vert pour m’assurer que les résultats en matière de réduction des gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques soient au rendez-vous, c’est-à-dire qu’ils sont bien mesurables, avec des indicateurs de performance. »
Devant la promesse du gouvernement fédéral de verser aux citoyens des provinces concernées par la nouvelle tarification une compensation financière pour les coûts engendrés par cette taxe, la ministre Chassé a tenu à rappeler que des programmes comme Chauffez vert ainsi que le rabais à l’achat de véhicules électriques permettent de verser des sommes provenant du Fonds vert directement aux contribuables et que, par ailleurs, le nouveau gouvernement du Québec a annoncé plusieurs engagements pour remettre de l’argent dans le portefeuille des Québécoises et des Québécois, comme la baisse de la taxe scolaire, l’abolition de la taxe famille et l’« allocation famille ». Voici quelques faits saillants du dossier :
La ministre Chassé a également souligné que le marché du carbone québécois constitue un système de marché souple et efficace, qui permet au Québec de réussir sa transition énergétique et de se positionner dans un marché d’avenir, celui des technologies vertes. Elle a promis de revoir le fonctionnement du Fonds vert, afin que les programmes ciblés par le gouvernement du Québec soient les plus performants en matière de réduction des gaz à effet de serre.