L’établissement émerge particulièrement du lot en raison de sa formule axée sur la participation active des étudiants, sans examens, travaux, ni cours magistraux. Témoignages, exercices brise-glace, ateliers pratiques et coaching : on y privilégie en effet un modèle basé sur l’E to E, soit la transmission de connaissances d’une génération d’entrepreneurs à une autre. C’est ce que l’EEB appelle le transfert d’expériences entre des entrepreneurs-entraîneurs (enseignants) et des entrepreneurs-athlètes (étudiants).
« Les entrepreneurs valorisent la formule E to E, car c’est un mode d’apprentissage éprouvé, basé sur l’action et l’échange, qui permet aux chefs de prendre en main leurs performances au sein de leurs entreprises », explique Valérie Parent, directrice du rayonnement de l’EEB.
L’école pousse ainsi la pédagogie entrepreneuriale encore plus loin, puisqu’elle peut compter sur les services spécialisés d’une centaine de grands dirigeants québécois, qui viennent y partager leurs expériences de vie afin d’aider d’autres entrepreneurs à parfaire leurs qualités de chef et accélérer la croissance de leurs entreprises.
« Ce sont des témoignages personnels très éloquents, livrés par des entrepreneurs-entraîneurs provenant de tous les types d’industries et de toutes les régions du Québec. Ils donnent de leur temps sans être rémunérés parce qu’ils sont interpelés par la prospérité du Québec et le succès de ses prochaines générations entrepreneuriales. Parcours de vie, essais et erreurs, défis à surmonter, l’E to E représente une véritable mined’or en matière d’expériences et de connaissances. »
Depuis l’ouverture de l’EBB, en 2010, plus de 500 entrepreneurs-athlètes ont fait confiance à cette approche d’avant-garde unique, qui porte ses fruits.
Lisez la suite de l’article dans le magazine en ligne
Par Stéfanie Beauregard