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Le train arrive… avec son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles

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Comme mon père ne possédait pas d’auto, comme la plupart des gens de son époque, (il n’en a jamais eu de sa vie), que le transport par autobus était à développer et que nous n’avions pas encore le téléphone, on peut dire que les nouvelles nous arrivaient par le train.

Nous n’habitions pas très loin de la gare, ce qui fait que l’arrivée du train était toujours précédée du sifflet qui nous annonçait un événement.

Si l’on attendait de la visite, c’était une bonne nouvelle qui allait bientôt se concrétiser.

Lorsque le dernier train arrivait de Québec et que mon père revenait du travail, c’était également un plaisir de saluer son retour, sauf les fois où mes frères et moi avions été malcommodes, comme disait ma mère et qu’elle nous avait promis d’en parler à notre père.

L’arrivée d’un étranger à la gare créait toujours une flambée de rumeurs tellement la nouvelle se répandait rapidement et que chacun y allait de ses suppositions.

Il faut que je vous dise que nous demeurions à 5 milles de Ste-Anne de Beaupré où les pèlerinages étaient très populaires et représentaient une activité importante sur la côte de Beaupré. Et les neuvaines constituaient des événements courus d’où émanaient parfois des nouvelles qui nous annonçaient que des miracles ou des guérisons s’étaient produits.

C’est peut-être de là que me vient l’optimisme que j’ai développé face aux événements qui nous sont annoncés, en ce sens qu’il n’y a pas grand chose qui me surprend et que la vie m’a appris qu’on pouvait toujours tirer profit des événements quels qu’ils soient, dans la mesure où l’on refuse de s’apitoyer sur son sort et que l’on sait profiter des opportunités qui se présentent.

Quand j’entends les nouvelles présentement, j’ai comme l’impression que de nombreuses occasions ont été manquées de démontrer notre savoir-faire et de faire appel à notre sens de la créativité pour nous démarquer dans la récession qu’on nous annonce et les peurs qu’elles peuvent susciter.

L’industrie à laquelle vous appartenez verra-t-elle certains de ses membres disparaître? Ce sera peut-être pour vous l’occasion de recruter quelques-uns de ces clients.

Votre entreprise devra-t-elle réduire ses effectifs? Ce sera peut-être l’occasion de vous recycler et de faire le changement de carrière dont vous rêviez et que votre insécurité vous empêchait de réaliser. La fermeture d’une entreprise, peu importe le domaine, laisserait-elle un marché disponible pour l’entrepreneur qui dort en vous et qui n’attend que l’occasion pour démarrer son entreprise?

Un remaniement possible des effectifs de votre entreprise vous permettra-il de vous faire valoir et de vous démarquer suite au départ de collègues?

La fermeture d’un géant de votre industrie, qui favorisait la vente à bas prix, permettra-t-elle à la vôtre de respirer et de réajuster ses prix à la hausse sans avoir peur que ce concurrent vienne vous concurrencer lors de vos négociations avec des clients?

Peut-être avez-vous besoin de réviser vos priorités en tant que membre d’une famille et de réviser votre façon de vivre et de dépenser votre argent sans accepter la réalité qui nous réserve parfois des imprévus et la nécessité d’économiser pour y faire face?

Il vous appartient de relever les défis qui s’annoncent et je vous invite à vous faire confiance d’abord… ça pourrait inciter les autres à vous retourner l’ascenseur.

Lorsque tout va bien, la plupart des gens se mettent sur le pilote automatique et se contentent de suivre les normes imposées par la société et il en va de même pour les entreprises. Le train transporte parfois de belles surprises.

Vous pouvez joindre M. Roger St-Hilaire au (418) 626-7498 ou 1 800 463-7246

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