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Feb

Le service à la clientèle…OLGUITA s’en occupe

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À chaque jour, elle nous fabriquait un véritable chef-d’œuvre qu’elle déposait sur notre lit en se servant d’une serviette de bain, comme on en voit de plus en plus dans les hôtels haut de gamme et elle savait se renouveler comme le font les grands artistes.

On ne peut rester indifférent à un service semblable où quelqu’un se fait un devoir à tous les jours d’apporter une touche personnelle à son travail. Et ce qu’il y a de plus impressionnant dans cette histoire, c’est qu’elle se donnait la peine de nous écrire un message d’amour, un souhait, une remarque positive en se donnant la peine de mentionner nos noms.

Je passe la moitié de mon année dans les hôtels en raison de mon travail et croyez-moi, j’éprouve encore une immense satisfaction à découvrir de nouveaux endroits, à rencontrer de nouvelles personnes et à apprendre de chacune d’elles.

On pourrait croire qu’une telle politique lui était dictée par la direction, ce qui n’enlève en rien aux gestes posés, mais l’application avec laquelle celle-ci le faisait était digne d’une artiste de haut calibre.

Après deux jours de ce traitement inhabituel, j’ai commencé à lui écrire à mon tour des mots de remerciement de même qu’à la complimenter sur ses délicates attentions. Croyez-moi, ses réponses ne lui étaient aucunement dictées et l’on sentait qu’elle écrivait avec son cœur et ses tripes.

N’est-ce pas là un exemple incroyable de quelqu’un de responsable qui fait tout en son possible pour rendre la vie agréable à ceux qui font l’honneur à ses dirigeants de leur visite en leur faisant confiance et en les choisissant parmi tant d’autres?

Quelqu’un a dit que «le travail payant commence quand le travail payé finit».

On peut dire que cette aimable personne, OLGUITA que je n’ai pas eu le privilège de rencontrer mais que je n’oublierai jamais, doit être une merveilleuse personne à côtoyer et une personne indispensable pour ses employeurs. Remarquez que je n’ai pas fait l’éloge du président, ni du propriétaire de l’hôtel, ni du personnel de direction, mais de quelqu’un qui sans être aux premiers rangs des «gens titrés» ou des hauts salariés a compris que le travail bien fait a toujours sa place.

Comme elle doit se sentir heureuse le soir après une journée de travail, et l’on sait qu’à Cuba elles sont longues et pas tellement bien rémunérées, d’avoir le sentiment qu’elle a fait de son mieux.

On donne souvent des pourboires dans les restaurants, les hôtels et les taxis et on remercie les gens pour les beaux gestes et les attentions qu’ils ont à notre égard, malheureusement on a parfois l’impression que c’est pris pour acquis.

Si je me fie à mon expérience, celles qui font le travail d’Olguita figurent parmi les plus reconnaissantes et Olguita en est la reine.

Dans un monde idéal, ne serait-ce pas beau et sain si tous les employés et les dirigeants d’une entreprise s’y mettaient pour que la relation avec la clientèle ne soit ni un mythe, ni un slogan, mais une réalité… et tout le monde ne s’en porterait que mieux.

Vous pouvez joindre M. Roger St-Hilaire au (418) 626-7498

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