« Cette progression de deux positions dans le classement est une bonne nouvelle puisqu’elle envoie le message aux investisseurs que le Québec est ouvert à faire des affaires et que le secteur minier est le bienvenu. Il faut toutefois éviter le trop-plein d’enthousiasme à ce stade-ci et ne pas croire que tout est gagné. Ce classement est fragile et commande des efforts soutenus pour que le Québec demeure dans la mire des investisseurs et développeurs de projets, » mentionne Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ.
Pour l’Association, il est essentiel de ne pas perdre de vue l’objectif ultime : retrouver la 1re place occupée par le Québec de 2007 à 2010. Pour ce faire, il faudra s’attaquer aux enjeux où le Québec a reculé dans le classement, notamment en ce qui concerne les incohérences et les dédoublements réglementaires, le régime fiscal, l’incertitude quant aux revendications territoriales et la pénurie de main-d’œuvre.
L’analyse détaillée des résultats permet de mieux comprendre où le Québec performe bien, mais aussi où des améliorations doivent être apportées pour ne pas imiter l’Ontario qui est passé de la 7e à la 20e position dans ce classement. Pour l’Institut Fraser, un régime réglementaire solide, jumelé à des politiques fiscales compétitives est la clé pour attirer les investisseurs; ce que répète l’AMQ depuis plusieurs années et c’est sur ce plan que le Québec a du chemin à faire pour améliorer son classement.
Photo de couverture: Conseil du patronat du Québec