Grâce à cette entente, Hutchison Ports compte maintenant dans son réseau mondial 52 ports situés dans 27 pays dont le Royaume-Uni, l’Espagne, la Pologne, la Suède, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, l’Australie, la Chine, le Pakistan, l’Égypte, l’Argentine, le Mexique et le Panama. Véritable force de l’industrie maritime dans le monde, Hutchison Ports manutentionne chaque année près de 85 millions d’équivalents vingt pieds (EVP), soit environ 11 % du trafic mondial de conteneurs.
Le projet de 775 millions de dollars sera financé principalement par un investissement conjoint des trois partenaires. L’APQ poursuit également ses discussions avec les gouvernements fédéral et provincial pour compléter le financement. Une fois en activité, le nouveau terminal permettra la création de centaines d’emplois. Hutchison Ports a été choisie à l’issue d’un processus au cours duquel l’APQ a invité les principaux opérateurs de terminaux dans le monde à présenter une offre et à participer au projet. HSBC a agi comme conseiller stratégique et financier exclusif de l’APQ dans le cadre de ce processus.
« Nous avons choisi Hutchison Ports parce qu’il s’agit d’un opérateur de classe mondiale doté d’une expertise axée sur la clientèle et qui partage notre vision commerciale en matière d’efficacité de la chaîne logistique, d’innovation, de sécurité et de préoccupations environnementales. Aujourd’hui, par l’entremise d’une coentreprise entre Hutchison Ports et le CN, nous posons les jalons pour que ce projet devienne un succès commercial et d’acceptabilité sociale en Amérique du Nord ainsi qu’un vecteur de développement économique pour le Québec, permettant au Saint-Laurent de gagner de la croissance additionnelle et une meilleure compétitivité avec les ports américains », a commenté le président-directeur général de l’Administration portuaire de Québec, monsieur Mario Girard.
L’entente prévoit que Hutchison Ports construira les installations de manutention portuaire les plus vertes et technologiques de toute l’Amérique du Nord. Il s’agit d’une occasion unique pour le futur terminal de conteneurs du Port de Québec de devenir l’un des terminaux avec la plus faible empreinte écologique au monde.
« Nous sommes très heureux de nous associer avec l’Administration portuaire de Québec et le CN pour développer un projet de terminal et de faire de la ville de Québec la porte d’entrée de Hutchison Ports sur la côte est de l’Amérique du Nord. Avec son port en eau profonde complètement intermodal, son emplacement stratégique en vue d’atteindre le marché du Midwest américain et le grand soutien de la part des autorités locales, le projet de Québec possède tous les atouts pour réussir dans ce marché hautement prometteur », a déclaré monsieur Eric Ip, directeur général du groupe Hutchison Ports.
« Dans une économie où le transport des marchandises découle des dépenses de consommation, les chaînes d’approvisionnement sur de grandes distances doivent être modernes, rentables et fiables. Hutchison est un opérateur de conteneurs de classe mondiale et nous sommes convaincus que nous nous associons à un groupe qui saura contribuer à la réussite du projet », a ajouté monsieur J.-J. Ruest, président-directeur général du CN.
Le projet ayant franchi un jalon important, l’Administration portuaire de Québec profite de l’occasion pour dévoiler la nouvelle image de marque de son terminal de conteneurs en eau profonde. Afin de faire référence à la genèse du continent nord-américain, le projet portera dorénavant le nom de Laurentia, reflétant la portée et l’importance à l’échelle du continent du nouveau terminal de conteneurs sur le Saint-Laurent.
Rappelons que le terminal Laurentia possède des atouts stratégiques qui lui confèrent un rôle unique dans la chaîne logistique continentale. En tant que terminal en eau profonde situé le plus loin à l’intérieur des terres en Amérique du Nord, c’est la seule installation sur le Saint-Laurent pouvant accueillir les nouvelles générations de navires à grandes capacités. Il met à profit une desserte ferroviaire et une connexion autoroutière directe et dispose de tous les espaces requis pour faire transiter efficacement des milliers de conteneurs par année. Selon une étude de KPMG, dans la phase de construction uniquement, le projet générera 500 millions de dollars en retombées économiques et en moyenne 1 267 emplois par année. À terme, le projet générera 84 millions de dollars en retombées économiques par année et créera près de 800 emplois, dont 500 emplois directs, à Québec.
Le terminal de conteneurs en eau profonde fait actuellement l’objet d’un processus d’évaluation environnementale par l’Agence canadienne d’évaluation environnementale.