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Jan

Le développement de ressources minières façon INRS

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L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a annoncé entamer un projet d’envergure en collaboration avec la compagnie Québec Silica Resources dans le but de mettre en œuvre le développement de ressources minières de manière durable. Ce partenariat de recherche permettra d’optimiser les méthodes d’exploration et d’exploitation minière dans le respect de l’environnement et des espèces qui y vivent.

Les partenaires du projet évalueront le site du gisement de silice de haute pureté dans la région de Charlevoix en fonction de ces caractéristiques minéralogiques, chimiques et environnementales. Un aspect important du projet consiste en une étude détaillée de la géomorphologie, de la faune et de la flore locale qui influenceront la prise de décision en matière de mise en valeur d’un gisement.

« Dans le passé, mon équipe a réalisé de nombreuses études minéralogiques, géochimiques et géophysiques sur les gisements de silice des régions de Charlevoix, de la Matapédia et la Montérégie. Notre expertise dans le domaine des minéraux industriels sera utile pour accélérer l’avancement des travaux de Québec Silica », souligne M. Marc Richer-Laflèche, responsable scientifique du Laboratoire de géosciences appliquées.

Lors des travaux, les équipes de recherche analyseront, entre autres, la performance de la silice, une forme naturelle du dioxyde de silicium (SiO2) qui entre dans la composition de nombreux matériaux industriels. Ils étudieront également son utilisation comme source potentielle pour d’éventuelles utilisations dans des technologies avancées de production de silicium de haute pureté pour les batteries et de l’énergie photovoltaïque, en plus de fournir la matière première pour des utilisations dans le domaine du verre, des céramiques, du silicium, de la chimie et des panneaux solaires.

Le procédé de l’INRS sur le terrain

Grâce à des drones, les évaluations des caractéristiques de terrain s’effectueront à partir d’imageries aériennes de haute résolution. Cette étape est incontournable, en particulier pour l’évaluation de terrains montagneux voués à une éventuelle exploitation de carrière. De plus, l’imagerie aérienne permettra de localiser, avec précision, les affleurements de quartzite. Combinées à des tranchées et forages, les données numériques de terrain, issues des levées effectuées par drones, permettront d’évaluer le volume de quartzite potentiellement exploitable. L’imagerie aérienne servira également à étudier la couverture végétale (arbres, arbustes, lichens et mousses) et, en hiver, la présence de caribou et d’orignaux grâce aux traces de circulation dans la neige.

Deux stations météorologiques automatiques seront installées en altitude et dans la vallée pour noter pendant 12 mois les conditions météorologiques locales afin de surveiller les précipitations, le vent et les fluctuations de température.

L’équipe installera également des caméras de surveillance automatisées afin de suivre l’activité animale dans les différents secteurs de la propriété.

L’analyse en laboratoire

Les études se poursuivront en laboratoire avec l’analyse minéralogique, chimique et pétrophysique des échantillons de quartzite et des roches hôtes environnantes. Ces mesures permettront de déterminer les méthodes d’exploration géophysique les plus appropriées et d’orienter les différentes étapes de purification minéralurgique de la silice afin de pouvoir produire une qualité de silice répondant aux spécifications de l’industrie.

L’équipe de Québec Silica Ressources et l’INRS collaboreront avec la compagnie montréalaise EkoXplor pour les efforts de recherche, d’exploration et d’évaluation du gisement de silice de Charlevoix.

« Nous sommes heureux de l’équipe que nous avons constituée. Ce sont des personnes très respectées dans leurs domaines respectifs avec une connaissance approfondie du sujet. Ils disposent également d’un vaste réseau au sein de la communauté. Leur présence à bord renforce notre vision de développer nos ressources de manière appropriée et durable, et de fournir les ingrédients nécessaires à une économie plus verte », déclare M. Raymond Wladichuk, PDG de Québec Silica Resources.

Toujours au sommet

Créé en 1969, l’INRS s’est classée, de nouveau, premier au Québec en ce qui a trait à l’intensité de recherche. En effet, l’établissement détient le plus haut financement reçu par membre du corps professoral et par membre étudiant. Pour la treizième année consécutive, l’INRS se distingue au sein du réseau de l’Université du Québec et parmi les universités les plus prestigieuses de la province, telles que l’Université McGill ou l’Université de Montréal.

L’INRS consolide ainsi sa volonté de miser sur la formation d’une relève scientifique de qualité afin de contribuer au développement de la société par la recherche.

Cr image : Le classement de Research Infosource positionne l’INRS comme un pôle de recherche et de formation important au pays. Crédit : Marcus Lima (Groupe CNW/Institut National de la recherche scientifique (INRS))

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