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Le CTTEI : un chef de file en écologie industrielle

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Le CTTEI a vu le jour en 1999 à la faveur de la volonté de la MRC de Pierre-de-Saurel et du Cégep de Sorel-Tracy, de mettre l’environnement à l’avant-plan. En 2002, l’entreprise montérégienne a été accréditée par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec en tant que centre collégial de transfert technologique. « Bouclez la boucle », voilà le slogan fort évocateur autour duquel s’articulent les actions du CTTEI.

« L’environnement, c’est un axe porteur parce que ça fait partie de nous. Le Québec est reconnu comme un des meilleurs en matière de développement durable. On a de plus en plus de ressources à notre disposition… le potentiel est immense et les solutions sont nombreuses. En fait, la seule limite c’est l’imagination! » lance Hélène Gignac, directrice générale du CTTEI depuis dix ans.

Une équipe chevronnée

Biophysiciens, chimistes, ingénieurs et techniciens font entre autres partie de l’équipe pluridisciplinaire de l’organisation. Qu’il s’agisse de symbiose industrielle, de technologies propres ou d’éco-efficacité, tout est mis en œuvre pour que chaque projet soit un succès. Ainsi, une des belles initiatives de l’organisme montérégien a été de mettre en ligne la Bourse des résidus industriels du Québec (www.briq.ca). Ce site novateur permet aux entrepreneurs de tous azimuts de visualiser les offres et les demandes de matières résiduelles. Un véritable outil pour dénicher des synergies potentielles quoi! Et côté équipements, les chercheurs ne sont pas en reste : allant du spectromètre en passant par les chromatographes gazeux et les densimètres, pour ne nommer que ceux-là, ils disposent d’un impressionnant arsenal technologique à la fine pointe.

D’ailleurs, le CTTEI a récemment obtenu une subvention dans le cadre du Programme d’aide à la recherche et au transfert du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, afin d’effectuer des recherches qui portent sur la séparation d’un fluor dans un coproduit issu du recyclage de l’aluminium. Ainsi, l’étude menée par l’équipe multidisciplinaire permettra aux partenaires régionaux d’élever la barre d’un cran en matière d’avancement technologique.

« Je suis très fière de ce que nous accomplissons quotidiennement. On est en constante évolution, parce qu’on mise sur la qualité et l’intégrité de notre personnel qui agit dans un contexte d’innovation ouverte à tous les niveaux. Comme on compte plus de cent cinquante clients de partout au Québec, le nombre de projets du CTTEI a doublé depuis deux ans. Pour suivre le rythme, le personnel de notre équipe a triplé au cours des trois dernières années. On est maintenant plus de douze et on songe même à ouvrir un bureau satellite à Drummondville pour développer de nouveaux marchés », explique Hélène Gignac.

Une formule gagnante

Comme les affaires tournent rondement pour le CTTEI, son mandat a été reconduit jusqu’au 30 juin 2015.

En fait, le centre collégial de transfert technologique joue « un rôle de leadership au Québec en faisant la promotion de l’écologie industrielle, en contribuant à la formation des ressources humaines dans le domaine, en coordonnant et en catalysant les efforts de valorisation des matières résiduelles industrielles, inorganiques ou mixtes ».

La philosophie au cœur des réalisations de l’organisation va donc beaucoup plus loin que la diminution des résidus industriels, car le but premier est de réutiliser les déchets pour qu’il n’y en ait plus du tout. Voilà pour l’ADN du CTTEI qui, avouons-le, donne davantage dans le concret que dans les théories abstraites.

« Vous savez, notre principal défi a été d’amener les dirigeants d’entreprises à voir l’écologie industrielle comme une formule gagnante, une valeur ajoutée en quelque sorte. Le développement durable, ça représente tout un pan de notre économie… c’est ni plus ni moins qu’une forme de marketing intelligent et c’est payant pour tout le monde. Au-delà des politiques, les gens ont la volonté d’agir, et c’est tant mieux! » conclut la directrice générale.

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