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La bonne pratique veut qu’un gestionnaire prenne en compte le coût d’acquisition, mais aussi le coût de fonctionnement lorsqu’il analyse le coût réel qui influe sur l’entreprise.

Pourquoi donc cette notion n’est-elle pas du tout considérée lorsqu’il s’agit d’évaluer les coûts d’emballage des produits?

Peut-être que la réponse se trouve dans la perception largement répandue qui veut que l’emballage soit envisagé d’abord comme une charge, puis comme un élément mineur des opérations.

Les différents aspects dérivés de l’emballage (main-d’œuvre, niveau d’efficacité, nombre de réclamations, image, etc.) sont rarement pris en compte lorsqu’il s’agit d’acheter les consommables nécessaires à la fabrication de l’emballage des produits. Les consommables sont ainsi réduits à un rôle de commodités, et seul le critère du prix est évalué.

Le fait de ne considérer que le prix des consommables utilisés limite l’opération d’emballage à une simple activité de la chaîne d’approvisionnement. Il s’agit d’une erreur malheureusement trop fréquente, qui empêche les entreprises de profiter de gains de performance durables.

Examiner le coût global de l’emballage et non seulement le prix, c’est optimiser l’ensemble des opérations d’emballage

Décomposer le cycle du processus d’emballage tertiaire permet d’identifier les tâches, les équipements et les coûts qui y sont rattachés et d’établir le coût réel global des opérations d’emballage.

On peut ainsi optimiser son processus afin de gagner des points de productivité sur le plan de la main-d’œuvre ou mieux utiliser ses équipements, par exemple.

Dans une telle optique, les consommables sont choisis en fonction du point optimal dans l’utilisation et la gestion des opérations. Ainsi, le prix le plus bas du rouleau de pellicule étirable n’est plus le seul critère.

En quoi cela est-il différent ? En fait, en s’éloignant de la seule notion de prix, on s’ouvre à d’autres possibilités d’emballage, généralement plus optimales pour l’entreprise.

On pourrait ainsi prendre une pellicule plus épaisse dont le prix unitaire est plus élevé, mais qui entraîne une diminution du nombre de tours, réduit le temps de main-d’œuvre, limite l’usure et les risques de bris de la machine et amène une productivité globale supérieure.

Au final, le coût d’un tel choix d’emballage est moindre que celui de l’option d’un rouleau de pellicule moins cher à l’unité, car ce dernier engendre des coûts plus élevés relativement au temps des employés et à l’équipement.

Voir plus loin que le simple prix pour minimiser aussi les risques sur son image de marque

Dans la notion de coût, l’entreprise doit aussi considérer les risques de nuire à son image de marque. En effet, lorsqu’elle traite des réclamations et des retours de marchandises liés à un emballage inadéquat, son image s’étiole.

Par conséquent, la valeur de son image en plus des coûts supplémentaires pour le traitement de ces retours, la perte de marchandises et aussi la perte éventuelle de clients doivent aussi être inclus dans le calcul du coût global.

En emballant de la bonne manière avec une méthode adaptée au produit, au transport et à l’environnement, on réduit le risque d’affaiblir son capital image et la réputation de son entreprise auprès des clients.

De ce fait, on réduit ses coûts. L’inverse est aussi vrai lors d’une utilisation exagérée de consommables d’emballage, qui minimise les risques de retours mais qui affecte aussi la rentabilité de l’entreprise. On en revient à la notion de performance globale, qui doit correspondre au juste équilibre entre le sous-emballage et le suremballage.

La fluctuation des prix de la matière première, un enjeu pour améliorer l’efficacité

Enfin, au point de vue strictement financier, la pression à la hausse des marchés de matières premières, comme celui de la résine, est de plus en plus forte. Ajoutée à la fluctuation continue de la devise canadienne, elle influence les prix de produits tels que les rouleaux de pellicule étirable ou ceux des courroies en plastique.

Les entreprises doivent comprendre qu’elles peuvent aller chercher des gains en améliorant leurs opérations logistiques d’emballage, notamment en utilisant mieux leurs consommables et en considérant plusieurs critères plutôt qu’uniquement le prix de l’item.

En plus de gagner en efficacité, puisque ses calculs seront basés sur des coûts en meilleure adéquation avec la réalité, l’entreprise s’ouvrira à un monde de possibilités et pourra ainsi devenir plus performante et plus compétitive sur son marché.

En travaillant en partenariat avec un spécialiste en emballage, les entreprises sont en mesure de faire état de leur emballage dans la globalité de ses opérations pour maintenir leurs coûts à un niveau de performance optimal.

Sylvie Garcia del Barrio Responsable du marketing Emballage Jean Cartier Tél. : 1 800 363-2737 servicetechnique@cartierpackaging.com

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