Le nouveau consortium est formé de partenaires de recherche, d’entreprises québécoises reconnues, de professeurs, d’étudiants gradués et d’industriels provenant de secteurs aussi variés que l’usinage des métaux, la transformation du bois, l’agroalimentaire et l’industrie des services. Tous ces partenaires ont à cœur un même objectif : se doter d’outils numériques puissants pour prendre les meilleures décisions dans des situations qui requièrent l’analyse précise d’une multitude de facteurs.
« Les projets réalisés avec les partenaires viseront notamment la création de systèmes intégrés de planification et de contrôle avancé de la production, la génération automatique d’horaires de travail ou encore le développement de modèles mathématiques expliquant les variations des mesures de performance d’une usine », fait valoir le directeur du Consortium et chercheur au Département d’informatique et de génie logiciel de l’Université Laval, Jonathan Gaudreault.
La participation des partenaires à ce consortium leur permettra non seulement de réaliser des projets d’envergure avec différents intervenants de recherche spécialisés, mais également de contribuer activement à la formation de la relève grâce à l’implication d’étudiants gradués et de stagiaires. À l’heure actuelle, la réalisation d’une dizaine de projets industriels est planifiée, représentant un montant de près de 1 M $. Le financement des projets sera assuré par des contributions volontaires, commandites et bourses.
« Nous sommes heureux de participer à la création de ce nouvel écosystème de partenaires ayant à cœur le développement d’outils logiciels intelligents destinés aux applications industrielles. Il est essentiel d’accompagner nos manufacturiers dans leur transition vers l’industrie 4.0 et les actions concrètes de ce regroupement y contribueront assurément », a mentionné Denis Hardy, président-directeur général du CRIQ.
Eugénie Brouillet, vice-rectrice à la recherche, à la création et à l’innovation de l’Université Laval, précise que « l’avenir du secteur manufacturier passe par le développement d’avantages compétitifs avancés et adaptés à des besoins nouveaux. La révolution industrielle 4.0 exige une plus grande interdisciplinarité, une plus grande collaboration entre les industries et universités, et la formation de personnel hautement qualifié en mesure de relever ces défis. »
« Le Québec possède tous les atouts afin que nous puissions devenir les champions mondiaux des systèmes de production intelligents. Grâce aux expertises variées des chercheurs de l’Université Laval et du CRIQ, le Consortium agira comme un catalyseur permettant à nos entreprises de tirer leur épingle du jeu », rapporte Yves Proteau, coprésident d’APN, une entreprise œuvrant dans l’usinage de pièce métalliques de haute précision.
Les entreprises ayant un projet à soumettre au consortium peuvent communiquer avec le professeur Jonathan Gaudreault, directeur du consortium, pour en connaitre davantage au sujet des critères d’admissibilité.