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Jan

L’année 2016 a été le début de la relance du secteur manufacturier au Québec

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MEQ appelle maintenant le gouvernement à continuer d’ajuster ses programmes afin que les entrepreneurs profitent de cette occasion pour améliorer leur productivité et mieux soutenir l’économie québécoise. « 2016 a été l’année de la relance; 2017 doit être l’année où l’on doit en récolter les premiers résultats » souligne le président de MEQ, monsieur Éric Tétrault.

MEQ demande ainsi au gouvernement du Québec de revenir sur sa décision de réduire le crédit d’impôt à la R & D ou de promouvoir une aide semblable. MEQ invite également le gouvernement fédéral à interpréter de façon moins stricte le crédit d’impôt en R & D. Ces deux facteurs sont souvent cités par les manufacturiers québécois comme des barrières à l’investissement en recherche et en développement.

Pour ce qui est de l’investissement privé en achat d’équipements et de machinerie, au cœur des procédés d’innovation, les entrepreneurs devront compter sur un soutien financier suffisant et une approche permettant de réduire les risques, car le dollar canadien à la baisse augmente leurs coûts d’acquisition à l’étranger, là où se trouvent les meilleures technologies. « Les entrepreneurs doivent saisir l’occasion offerte par le gouvernement et augmenter leur productivité par l’innovation », précise monsieur Tétrault. Les entrepreneurs devront également pouvoir compter sur un appui adéquat en matière de commercialisation. « Nos entrepreneurs fabriquent parmi les meilleurs produits au monde. Mais nous devons les vendre aussi bien que nos concurrents ».

MEQ poursuivra en 2017 son travail de représentation afin que le Québec innove davantage, exporte plus et devienne plus compétitif à l’échelle mondiale. MEQ a pris acte de la baisse de 2,6 % des exportations québécoises pour les dix premiers mois de 2016. « L’exportation est le meilleur moyen de faire croître l’économie québécoise. Dans un contexte de libre-échange, il est crucial que le Québec devienne un premier de classe », note monsieur Tétrault. Ainsi, avec le levier financier annoncé par le gouvernement du Québec, MEQ et sa composante canadienne CME espèrent maintenant être entendus par le gouvernement du Canada, qui doit placer l’innovation et le manufacturier au cœur de son prochain budget.

Parmi les sujets qui seront abordés lors d’événements publics en 2017, MEQ fera le point sur la robotisation et l’automatisation au Québec, la commercialisation, la main-d’œuvre et les opportunités d’affaires générées par les ententes de libre-échange, incluant la plus récente entre le Canada et l’Union européenne qui entre maintenant en vigueur. MEQ joint également ses efforts à ceux du gouvernement du Canada et du Québec pour faire valoir les avantages communs du libre-échange entre le Canada et les États-Unis. Le Québec, dont plus de 70 % des exportations sont dirigées vers les États-Unis, devra prendre avantage d’une éventuelle relance du secteur manufacturier américain par la nouvelle administration.

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