« L’AMQ et ses membres adhèrent aux principes de cette nouvelle orientation et au fait que les MRC puissent identifier des zones incompatibles avec l’activité minière. L’histoire démontre que les projets miniers peuvent se développer dans le respect des populations locales. Les sociétés minières souhaitent demeurer des partenaires des milieux où elles opèrent et c’est pourquoi elles sont favorables à cette conciliation des usages et que des gestes sont posés quotidiennement pour y adhérer », a déclaré Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ.
Pour l’Association, le danger avec ce genre de pouvoir donné au MRC est de soustraire injustement du territoire à l’activité minière et ainsi se priver d’importantes retombées. « Quand on sait que 97,3 % du territoire québécois n’a jamais fait l’objet d’activité minière et qu’on ne connait que 15 % du sous-sol, on comprend qu’il y a encore de la place pour l’activité minière. C’est pourquoi l’industrie minière souhaite continuer de collaborer avec les représentants du monde municipal afin que la désignation des territoires incompatibles avec l’activité minière soit faite de façon concertée, respectueuse et équitable », a conclu Mme Méthot.