L’industrie de l’aluminium du Québec se positionne au cœur de la transition énergétique mondiale, étant reconnue comme un matériau critique et stratégique dans la décarbonation des économies.
En tant que quatrième plus grand producteur mondial, et grâce à un aluminium dont l’empreinte carbone est parmi les plus faibles au monde, le Québec pourrait jouer un rôle prédominant dans la décarbonation de l’Amérique du Nord.
L’aluminium est crucial dans plusieurs secteurs, notamment dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques, carrosseries, panneaux solaires et câbles de transmission à haute tension. Ces applications en font un pilier de la transition vers une économie plus verte. L’International Aluminium Institute souligne que la production mondiale d’aluminium devra être équivalente dans les 25 prochaines années à celle accumulée durant les 150 dernières pour répondre à la demande croissante.
Le Québec, grâce à ses alumineries qui produisent 71 % de l’aluminium primaire en Amérique du Nord de manière responsable, se distingue particulièrement. « Grâce aux 40 000 Québécois et Québécoises qui s’activent dans la filière de l’aluminium, le Québec se démarque sur la scène internationale. Aujourd’hui, notre aluminium est appelé à jouer un rôle majeur dans la décarbonation de l’Amérique du Nord et dans la transition énergétique en tant que matériau critique et stratégique pour la fabrication de panneaux solaires, de batteries pour les véhicules électriques et plus encore », affirme Jean Simard, président et chef de la direction de l’Association de l’aluminium du Canada.
Pour maintenir sa place de leader, l’industrie québécoise de l’aluminium doit non seulement augmenter sa production mais aussi investir stratégiquement pour rester compétitive. Les États-Unis, principal marché d’exportation, auront besoin de 2 millions de tonnes supplémentaires d’aluminium d’ici 2030 pour accélérer leur propre décarbonation.
La réussite de cette mission repose sur l’accès à l’énergie propre et renouvelable, une tarification compétitive et prévisible, ainsi qu’un approvisionnement stable. « Ensemble, toute l’industrie québécoise de l’aluminium crée une ressource essentielle à la transition énergétique et pour laquelle la demande ne cesse de croître. Aujourd’hui, nous avons le devoir de propulser notre aluminium produit de façon responsable afin de décarboner l’Amérique du Nord et assurer aux futures générations une planète plus saine », ajoute Sébastien Ross, directeur exécutif, opérations Atlantique, chez Rio Tinto Aluminium.
Depuis plus de 100 ans, le Québec a parié sur l’aluminium, développant un écosystème reconnu mondialement pour son expertise, bénéfique pour la province et au-delà. L’Association de l’aluminium du Canada lance ainsi la campagne « Décarboner l’Amérique du Nord, ç’a ben de l’alu », visant à souligner le rôle vital de l’industrie dans la transition énergétique et ses efforts de décarbonation.
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