L’industrie aérospatiale contribue grandement à l’économie canadienne, notamment grâce à sa précellence en matière de recherche et de développement, dont l’intensité serait jusqu’à cinq fois supérieure à celle de la moyenne de l’ensemble du secteur manufacturier.
Générant des dizaines de milliers d’emplois, l’industrie représente un vecteur de croissance privilégié au pays. On y dénombre plus de 700 entreprises de taille variable, qui ont engrangé des revenus directs de 25,1 milliards de dollars en 2013, et près de 80 % de la production aérospatiale canadienne est destinée à l’exportation.
Le Canada se classe au troisième rang sur le plan de la production mondiale d’aéronefs civils et figure parmi les chefs de file des systèmes de simulation civils et de défense. Selon le Comité sectoriel de main-d’œuvre en aérospatiale du Québec (CAMAQ), l’industrie aérospatiale québécoise serait pour sa part la sixième en importance sur la scène internationale.
Et c’est la ville de Montréal qui remporte le titre de troisième centre aérospatial névralgique à l’échelle de la planète après Seattle, aux États-Unis, et Toulouse, en France.
Un créneau d’excellence qui offre en plus des emplois lucratifs. On estime en effet que la rémunération y est nettement supérieure à la moyenne comparativement à d’autres secteurs, et ce, autant chez les ouvriers que les techniciens et les ingénieurs.
Outre les régimes d’avantages sociaux intéressants, la conciliation travail-famille y est aussi une préoccupation grandissante.
Enfin, comme les hautes technologies se trouvent au cœur de l’industrie, on y valorise une culture d’apprentissage continu et de perfectionnement professionnel. Les perspectives d’avenir y sont donc des plus attrayantes puisque les travailleurs ont la chance d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences – un tremplin d’exception pour une carrière florissante.
Une étonnante diversité de métiers
Au Québec, l’industrie aérospatiale est un fleuron économique incontournable, qui se développe à un rythme soutenu et offre de multiples occasions de carrières. Le CAMAQ précise d’ailleurs que les travailleurs ayant tiré profit d’une expérience professionnelle dans le domaine peuvent représenter une plus-value considérable pour les employeurs d’autres secteurs, leur bagage étant valorisé et convoité par plusieurs.
Voici un aperçu des possibilités, selon les niveaux de formation
Secondaire professionnel – Diplômes d’études professionnelles (DEP)
Attestations de formations professionnelles (AFP)
Diplômes d’études collégiales (DEC)
Attestations de spécialisations professionnelles (ASP)
Certificat (Cert.)
Baccalauréats et Maîtrises (B.Sc. et M.Sc)
Quelques ressources Web de haut vol
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les métiers et professions de l’industrie aérospatiale, connaître les établissements de formation ou demeurer au fait de l’actualité :
Par Stéphanie Beauregard