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L’accord sino-américain ne modifie en rien la politique canadienne sur les importations

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En septembre dernier, le ministre libéral sous l’ex-gouvernement Martin, Jim Peterson, avait clairement indiqué son intention de ne pas imposer des quotas aux importations chinoises. Pour lui, la situation au pays n’est pas aussi pressante, en affirmant que les importations de vêtements et textiles représentaient seulement une hausse de 8 % en 2005. Avec l’élection d’un gouvernement conservateur, cette politique sera probablement appelée à être modifiée.

Industrie mécontente

De leur côté, les représentants de l’industrie ne cessent de décrier la situation. Ils exigent purement et simplement l’abolition des tarifs imposés aux textiles de l’étranger. Selon le président de la Fédération canadienne du vêtement, Elliot Lifson, cette politique gouvernementale n’a aucun sens.

Celui-ci, qui est vice-président chez Peerless, doit acquitter des droits de 14 % sur des textiles qui viennent de l’étranger pour des produits fabriqués en usine à Montréal. Il ajoute qu’il s’agit là de mesures injustes, d’autant plus que des pays, tel le Bangladesh, ne paient aucune taxe sur des produits qui entrent ici au pays.

Accord sino-américain

Après une entente avec les Européens, les Chinois et Américains ont finalement réussi à faire de même en limitant la croissance des importations aux États-Unis d’ici 2008. L’accord touche 34 catégories de produits, soit l’équivalent de 5 milliards de dollars.

Depuis que les quotas sur les textiles ont disparu en janvier 2005, les importations chinoises ont connu un bond majeur. Les importations de produits, comme le pantalon de coton, ont augmenté de 1 000 % en l’espace de quelques mois seulement chez nos voisins du Sud.

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