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La robotique à l’école secondaire – Un créneau prometteur pour stimuler l’intérêt des jeunes

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Initialement proposée sous la forme d’une activité parascolaire, la robotique n’a pas tardé à s’imposer comme une option spécialisée incontournable à Massey-Vanier grâce à l’équipe Fenix 4947, qui en sera à sa cinquième participation à la compétition de robotique FIRST, en 2018.

En fait, c’est l’engouement des élèves pour cette activité qui a incité le personnel enseignant à tout mettre en œuvre afin que l’établissement bonifie son offre éducative avec un programme Études-Robotique dès cette année.

« Le programme fait partie des concentrations Sport-études, puisque la robotique, pour nous, c’est un sport intellectuel », explique Joël Bergeron, qui enseigne la matière en collaboration avec Steve Provost et Manon Brien, des techniciens en travaux pratiques qui soutiennent l’équipe depuis le début.

L’objectif est d’offrir aux élèves un horaire de cours condensé comprenant quatre périodes de robotique par semaine, où ils développent des compétences techniques qui se déclinent en différentes disciplines, telles que la programmation, la conception en 3D, l’électricité, la pneumatique et la mécanique. Le tout est jumelé à un volet administratif, jugé essentiel par les enseignants.

« Le programme est comme une mini-entreprise, où la gestion de projets, la communication et le marketing sont des éléments fondamentaux pour nous permettre de développer notre image de marque, de bénéficier de l’appui de commanditaires, mais aussi de redonner à la communauté. En d’autres mots, nous formons des entrepreneurs en robotique, et le fait que plusieurs entreprises de la région sont spécialisées dans les hautes technologies, dont certaines à l’échelle mondiale, est une plus-value pour nous. »

Des compétitions de robotique nationales, et internationales

Durant l’année, les élèves inscrits en robotique auront l’occasion de participer à deux épreuves pour mettre en pratique les connaissances et les habiletés acquises. Au moment d’écrire ces lignes, ils s’apprêtaient à construire un robot capable de se déplacer, de grimper et de manipuler des objets en vue de la compétition VEX, qui aura lieu à Ottawa, au mois de décembre.

« Les élèves ont beaucoup de défis mécaniques à relever pour ce projet, qui repose davantage sur une approche d’exploration. Comme seulement quatre équipes peuvent y participer, nous organiserons d’abord une compétition à l’interne pour déterminer les finalistes qui nous représenteront à Ottawa. »

Au tournant du mois de janvier, la fébrilité sera encore plus palpable pour l’équipe Fenix 4947, alors que la NASA dévoilera le thème de sa compétition annuelle FIRST, dont l’acronyme signifie Favoriser l’Inspiration et la Reconnaissance des Sciences et Technologies auprès des jeunes.

En provenance de partout dans le monde, les équipes participantes disposeront ensuite de 45 jours pour fabriquer leurs robots, avant de les emballer sous scellé jusqu’au moment de la compétition.

« Notre équipe a la chance de bénéficier de l’appui de nombreux enseignants et mentors qui partagent leurs expertises et leurs savoirs respectifs. Cela crée une belle synergie, d’autant plus qu’ils s’investissent très activement dans la conception du robot avec les élèves. »

Parmi ceux-ci, plusieurs sont rattachés à l’entreprise GE Aviation de Bromont, l’instigatrice de l’équipe Fenix 4947 à Massey-Vanier, créée en 2013.

Le volet québécois de la compétition FIRST battra son plein du 26 février au 3 mars au Complexe sportif Claude-Robillard, à Montréal, dans le cadre de la 7e édition du Festival de robotique, que les gens pourront suivre en direct à l’adresse www.festivalderobotique.ca.

Les équipes qui se seront qualifiées parmi les quelque 3 500 écoles en lice seront conviées à la grande finale, qui aura lieu au mois d’avril, à Détroit, dans l’État du Michigan.

Stimuler l’intérêt pour les sciences et la technologie, crucial pour l’avenir

La plupart des jeunes ont une perception positive du rôle que jouent les sciences et la technologie dans la société en général. Toutefois, à l’heure actuelle, bon nombre d’entre eux hésitent à poursuivre des études dans le domaine, notamment parce que les métiers qui y sont reliés semblent peu accessibles.

Par Stéfanie Beauregard

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