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Aujourd’hui, au moment où nous faisons le constat de la dernière année, le même indice atteint 11 000 points, soit une hausse de 31% par rapport au mois de mars.

Comme je le mentionnais dans ma dernière chronique, des périodes de volatilité élevée peuvent être très néfastes sur la performance d’un portefeuille, sans compter que bien des investisseurs ont tout simplement jeté la serviette dès octobre-novembre 2008 pour se réfugier dans les placements garantis.

Présentement, le mot reprise est véhiculé de plus en plus souvent dans les médias et les économistes, ainsi que les gestionnaires, ne sont pas tous d’accord sur la solidité de cette reprise. Certains prétendent que le pire est passé alors que d’autres invoquent un scénario en W ce qui nous amènerait à une autre baisse subite des marchés avant le vrai retour à la normalité.

Pour les investisseurs qui sont présentement investis en liquidités, la question demeure donc: Est-ce maintenant le temps de réinvestir dans les titres de croissance?

La stratégie anti-récession

Ou comment profiter de l’incertitude des marchés tout en contrôlant le niveau de risque?

Dû au niveau d’incertitude qui régnait fin 2008 et début 2009, nous avons développé une stratégie pour les investisseurs qui ne se sentaient pas prêts à investir tout leur capital dans des portefeuilles de type variable.

En utilisant un exemple de 100 000$, voici comment la stratégie anti-récession fonctionne:

En premier, l’investissement initial est effectué en totalité dans des liquidités et/ou des titres obligataires de courte durée. Une fois ce placement complété, l’investisseur décidera à quelle fréquence et dans quel ordre de grandeur les sommes seront transférées dans des portefeuilles de croissance.

Au cours de l’année 2008 et 2009, nous avons choisi de transférer les portefeuilles à raison de 20 000$ à chaque trimestre sur une période de 15 mois.

Ainsi les investissements ne se feront pas sur l’impulsion du moment, mais bien en tenant compte d’une stratégie prédéterminée qui a déjà fait ses preuves par le passé.

Et les résultats démontrent qu’au cours de cette période, les portefeuilles ont connu une croissance intéressante, même si les indices n’ont pas retrouvé leur valeur d’origine.

Comme dans toute baisse de marché, les émotions ont pris le dessus pour bien des investisseurs qui ont préféré la prétendue sûreté des placements garantis. Et comme dans toutes baisses de marché antérieures, ces mêmes investisseurs attendront fort probablement beaucoup trop longtemps avant de réinvestir dans les portefeuilles de croissance.

À mesure que le temps passe et que les nouvelles économiques s’améliorent, les opportunités d’obtenir une performance intéressante sur les placements diminuent.

Le plus grand défi des investisseurs consiste à évaluer rationnellement la situation afin d’éviter de devenir trop conservateur et de rater le meilleur.

Les gens qui investissent dans l’immobilier nous le répètent régulièrement: ¨le moment où on fait de l’argent dans l’immobilier, c’est quand on achète; ce n’est pas quand on vend¨.

Il en est de même avec les placements de croissance; il faut savoir profiter des occasions quand elles se présentent et nous sommes d’avis que la présente période est un moment de choix pour faire réviser vos portefeuilles de placement et obtenir un avis professionnel sur les possibilités qui s’offrent à vous.

Vous pouvez rejoindre Michel Roy, Pl. fin. Groupe Action Financière Qué. Tél: 418-624-0850 mroy@gaf.qc.ca

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