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Jun

La Qualité de l’air intérieur – Un allié crucial pour la santé des travailleurs

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Isolation accrue des édifices ; apport d’air frais réduit pour économiser de l’énergie ; présence de nouveaux mobiliers; réalisation de travaux de rénovation, utilisation de produits d’entretien ménager ; infiltration de contaminants de l’air extérieur; infiltration d’eau pouvant mener à la prolifération de micro-organismes (bactéries, moisissures, fientes de pigeons, etc.)… Les causes de détérioration de l’air dans un bâtiment industriel peuvent s’avérer nombreuses, au même titre que les organisations qui se chargent de sensibiliser employeurs et employés à prendre leurs responsabilités se révèlent également nombreuses. Ainsi, plusieurs d’entre elles ont rédigé plus d’une publication sur la qualité de l’air intérieur, en plus de la plupart des codes du bâtiment qui font état de la QAI dans leurs règlements.

Au Québec, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) est reconnue pour formuler des recommandations en matière de santé et sécurité au travail, qu’il incombe ensuite à l’employeur de veiller à mettre en application. Ainsi, nous allons nous en tenir ici aux consignes prodiguées par la CNESST, couplées à des informations provenant du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST).

Le monoxyde de carbone dans l’air, cet enjeu traître et sérieux!

À lui seul, le monoxyde de carbone (CO) représente un enjeu important. Il s’agit d’un gaz asphyxiant qui se diffuse rapidement dans l’air, sans même que quiconque ne s’en rende compte… En effet, sans couleur ni odeur particulière, le CO, même en faible concentration, diminue l’apport d’oxygène aux organes du corps et peut ainsi aller jusqu’à entraîner la mort. Il ne faudrait donc pas banaliser la coexistence de véhicules, d’appareils et d’outils munis d’un moteur à combustion (propane, essence, carburant diesel) et qui sont potentiellement en opération sous un même toit, surtout en simultanée !

Par ailleurs, les experts du CCHST soulèvent plusieurs enjeux couramment associés à la qualité de l’air intérieur :

  • les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation inadéquats ou mal entretenus ;
  • la contamination attribuable aux matériaux de construction, aux colles, aux fibres de verre, aux panneaux de particules, aux peintures, aux produits chimiques, etc. ;
  • l’augmentation du nombre d’occupants d’un bâtiment et du nombre d’heures passées à l’intérieur.

Maintenant, quelles sont les causes courantes des problèmes de qualité de l’air intérieur ? Ces problèmes sont souvent liés aux interactions entre les matériaux utilisés dans la construction et le mobilier de l’édifice, le climat, les occupants de l’immeuble et les activités de ces derniers. Ils peuvent être dus à l’une ou plusieurs des causes suivantes : environnement intérieur (température, humidité, mauvaise circulation, problèmes avec le système de ventilation) ; contaminants de l’air intérieur (substances chimiques, poussières, moisissures ou champignons, bactéries, gaz, vapeurs, odeurs) et un apport d’air extérieur insuffisant.

Vous trouverez d’ailleurs réponse à la plupart de vos questions sur le site Web du CCHST (www.cchst.ca). Ces réponses ont été élaborées à partir de questions posées par le grand public et portent sur un grand éventail de sujets en lien avec la santé et la sécurité au travail.

Par Valérie R. Carbonneau

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