L’automatisation des chaînes de production n’est pas une chose récente. Le contrôle de la qualité fait aussi partie des processus de fabrication depuis un certain temps déjà.
On voit d’ailleurs de plus en plus de systèmes de vérification de la qualité des produits réagir instantanément à un problème, en éliminant de la chaîne un élément qui n’a pas passé le test d’imagerie ultrarapide ou celui d’une analyse chimique en continu. Ces systèmes sont souvent mis en place pour prendre action sur les étapes précédentes de la production.
Les systèmes de contrôle à haut débit sont maintenant des incontournables sur les chaînes de production rapides. Mais qu’en est-il des entreprises où le débit des produits finis ne justifie pas de tels appareils ? Ou encore de celles où la production passe entre les mains de travailleurs ?
Plusieurs solutions s’offrent aux gestionnaires d’entreprises pour contrôler la productivité en continu, et l’investissement est souvent moins important qu’on pourrait le croire.
Des systèmes de contrôle « papier » existent dans la plupart des entreprises, mais ils ne permettent pas la réaction rapide. Quand les résultats sont analysés, il est souvent trop tard pour agir sur les procédés.
Les systèmes de captation de données informatisées offrent un bon compromis entre le papier et les systèmes de vision numérique. Les stations de travail connectées à un logiciel permettent aux travailleurs de fournir des données diverses en cours de production, tels les quantités de produits, les rebuts, les mesures et d’autres informations sous contrôle automatisé.
Ce système permet d’aviser immédiatement l’employé d’un problème, et même empêcher une opération d’être effectuée si l’étape précédente n’est pas conforme aux normes. Certaines données peuvent être saisies manuellement alors que d’autres le sont automatiquement, en fonction des processus.
La recette est simple : des critères préétablis pour la fabrication d’un produit, jumelés à des outils de saisie facilitant le travail des responsables de la prise de mesures, minimisent les erreurs possibles.
Une fois les ingrédients en place, on fixe les critères et on établit les actions pouvant être automatisées. Les codes à barres, par exemple, s’intègrent facilement aux procédés de fabrication manuels et facilitent la saisie de renseignements.
Plus on facilite la captation de données, plus il est possible d’ajouter des points de contrôle. Un logiciel bien paramétré, auquel on fournit les informations nécessaires, permet des réactions immédiates lors de la production et offre, en plus, aux gestionnaires une vue globale de la productivité du plancher de production. Ceux-ci sont alors à même d’intervenir à une plus grande échelle sur toutes les étapes de la production.
Avoir un œil constant sur la productivité du plancher de production ne veut pas nécessairement dire être constamment à l’affût des données provenant de différents points de contrôle dans l’usine.
En fait, se munir d’outils qui informent automatiquement des situations à surveiller est un bon moyen d’avoir un regard sur la production tout en restant concentré sur d’autres tâches !
Yves Gagnon Conception Interal inc. 2327, Boulevard du Versant-Nord, Suite 215, Québec, (Québec) G1N 4C2 info@interal.com www.interal.com