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Nov

La métallurgie à l’ère des changements

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Réunissant plus de 300 intervenants de l’industrie, les États généraux de la métallurgie 2022 ont permis de mettre en lumière les défis majeurs qui devront être relevés dans les prochaines années, particulièrement en matière de main-d’œuvre et de réponse aux changements climatiques. Cet événement était organisé par le Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec (CSMO-M), seule organisation réunissant l’industrie de la première transformation des métaux du Québec.

« C’est un moment important pour notre industrie : prendre un temps d’arrêt pour échanger entre nous des enjeux majeurs auxquels nous devons faire face ensemble. Tous les organismes de l’écosystème de la métallurgie se sont joints au secteur patronal et syndical pour être bien au fait de la situation actuelle, explique la directrice générale du CSMO-M, Marie-France Charbonneau. Tout le monde ici est conscient que notre industrie doit se transformer pour s’adapter à la nouvelle réalité de la main-d’œuvre et pour limiter son impact sur l’environnement. Nos travailleurs sont au cœur de cette transformation. »

Sous le thème « La métallurgie à l’ère des changements », des experts reconnus tels l’animateur et journaliste Jean-François Lépine, l’économiste Jim Stanford, Ph. D., directeur, Centre for Future Work, Pierre-Olivier Pineau, Ph. D., professeur à HEC Montréal et titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie, Mia Homsy, vice-présidente main-d’œuvre et intelligence économique à Investissement Québec et Gerhard Bosch, Ph. D., sociologue et professeur à l’Université de Duisbourg-Essen (Allemagne) se sont joints aux spécialistes de l’industrie pour échanger sur les impacts de la situation géopolitique, la pénurie de main-d’œuvre, le dialogue social et la transition environnementale entre autres.

«Dans le contexte international actuel, l’industrie de la première transformation des métaux du Québec est stratégique, d’autant plus que ses retombées sont essentielles au développement de plusieurs communautés. L’industrie génère plus de 20 000 emplois et représente la 3e industrie en importance en termes économique » ajoute la directrice générale du CSMO-M.

L’industrie métallurgique entend accélérer sa contribution à la lutte aux changements climatiques

Le constat est clair : l’industrie doit jouer un rôle de leader dans la lutte aux changements climatiques et accélérer sa transition déjà bien en marche.

Parmi les pistes qui ont retenu l’attention des participants, on retrouve :

  1. Veille intersectorielle. De nouveaux procédés et de nouvelles technologies émergent jour après jour pour diminuer les émissions dues aux activités de l’industrie métallurgique. Une veille intersectorielle permettra d’identifier et de partager les meilleures pratiques.
  2. Formation de la main-d’œuvre. L’évolution rapide des technologies et procédés nécessite une actualisation rapide des compétences de la main-d’œuvre pour en assurer l’optimisation des bénéfices. Une réflexion pour définir un guide des compétences actuelles et futures spécifiques au secteur de la métallurgie sera entamée.

« Au-delà des avantages inhérents de l’hydro-électricité, l’industrie métallurgique québécoise a l’ambition de devenir la plus verte au monde. Mais ce n’est pas tout d’avoir les technologies, il faut aussi une main-d’œuvre qualifiée, capable d’en tirer parti. Nos portes sont grandes ouvertes à tous celles et ceux qui veulent faire une différence concrète pour leur communauté et leur environnement » a conclu Marie-France Charbonneau.

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