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Grâce au Consortium québécois sur la découverte du médicament (CQDM), mis sur pied en 2008, des multinationales telles Merck, Pfizer, Glaxo et Eli Lilly commencent à investir dans la recherche universitaire. Il en est de même pour le MDEIE et le Fonds de recherche en Santé du Québec.

Voici quelques exemples concrets de tels investissements: Merck et Teralys Capital investissent dans les fonds Biosciences Merck Lumira et Lumira Capital II. Merck consacre 40 millions de dollars dans ces deux nouveaux fonds, dont 35 millions de dollars essentiellement au Québec.

Je désire souligner le fait que le géant Merck est l’un des plus importants employeurs au Québec dans le secteur biopharmaceutique et qu’en 2010 il s’était engagé à investir 100 millions de dollars au cours des cinq prochaines années. Et La multinationale tient promesse. Il s’agit là d’un pas dans la bonne direction.

En effet, cette décision va encourager la recherche et l’apport de nouveaux capitaux.

D’ailleurs, ce fut dernièrement au tour de Valeant d’annoncer le déménagement de son siège social au Québec pour y établir son nouveau centre d’excellence en dermatologie. Il s’agira là de la première multinationale à installer son siège social dans la région de Montréal.

Et comme les bonnes nouvelles font souvent boule de neige, le fonds public/privé Amorchem devrait annoncer sous peu – si ce n’est déjà fait au moment de la publication du magazine – des investissements majeurs d’environ 40 millions de dollars en recherche universitaire québécoise. Le fonds a été créé en 2011 et regroupe des investisseurs privés, Investissement Québec, le Fonds FTQ, FIER Partenaires et la multinationale Merck.

Tous ces capitaux de risque jouent un rôle important dans notre économie. Et je suis persuadé que grâce à eux, l’industrie pharmaceutique sera un des grands gagnants à long terme, reprenant de la sorte la place qu’elle méritait en fait, depuis toujours.

Éric Pageau, éditeur

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