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Le défi actuel est de bien gérer plusieurs volets qui sont tous interdépendants et qui requiert outils et expertise de métiers spécifiques.

  1. Approvisionnement : le département des achats qui permet d’approvisionner en matière première.
  2. Production : effectue la transformation et/ou la production à partir des matières premières.
  3. Vente : exerce les démarches pour effectuer le ciblage des clients et les actions générant les ventes.
  4. Gestion administrative et comptable : Recoupe l’ensemble des opérations de l’organisation.

La gestion efficace de la production est une philosophie de gestion axée sur l’utilisation optimale, donc en minimisant les pertes des volets suivants : inventaire des matières premières, inventaire des produits finis, temps d’attente, surproduction.

De plus, on peut aussi attacher les temps d’attente, le transport, le traitement et les résidus, comme des volets importants devant être considérés. Recoupant l’ensemble du processus de production, on peut aussi ajouter le contrôle de qualité et la gestion des non-conformités pour les entreprises manufacturières permettant de s’assurer autant la satisfaction du client, que des exigences réglementaires ou rencontrer des normes pour l’exportation.

Le cas des inventaires

L’inventaire est souvent considéré comme une perturbation dans l’entreprise. Il faut faire l’inventaire hors production (souvent de soir ou fin de semaine) et bloquer les mouvements d’entrée et de sortie. Cette opération doit être réalisé rapidement et de façon précise. Ainsi, il est difficile pour l’entreprise d’échapper à une perte d’exploitation si on n’utilise pas les bonnes méthodes.

On rencontre assez souvent des entreprises ou la prise des inventaires se fait d’une façon très archaïque. Les romains, il y a 2000 ans, utilisaient la même méthode, soit par un décompte physique manuel, du papier et de la sueur. Si l’entreprise travaille avec des composantes périssables dans sa production, cette gestion devient très critique. Le cas type est dans l’industrie alimentaire, mais la même logique s’applique pour la plupart des secteurs si on étire l’échelle de temps.

Les points importants :

  • Insatisfaction ou perte de clientèle causée par des livraisons en retard et des stocks manquants.
  • Coûts de transport supplémentaires si les stocks ne sont pas disponibles et commande en plus petit lot.
  • Temps homme souvent en supplémentaire pour faire la réception et l’expédition.
  • Inventaire en excès pour compenser les différents manques dans la gestion des inventaires.
  • Mauvaise rotation d’inventaire et surcharge dans l’entreposage et la manutention.
  • Coût de gestion d’inventaire dormant ou mort.

La façon la plus évidente pour permettre une amélioration à tous les niveaux est de posséder un système informatisé permettant de faire la gestion des inventaires. Il est tout à fait possible de prendre en main la gestion des inventaires dès la réception des matières. Une connexion directe avec un système d’inventaire informatisé en temps réel et l’équipement nécessaire permettra au préposé à la réception d’effectuer cette tâche directement sur le plancher de production. De plus, au fur et à mesure de la consommation des matières premières dans le processus de production, l’inventaire sera ajusté automatiquement.

Suite à la production, on augmentera l’inventaire de produit fini en lien avec la cadence de production. Idéalement, pour finaliser l’aspect logistique interne, on peut aussi se lier avec l’expédition des commandes clients pour ajuster l’inventaire des produits finis à la baisse. Donc, terminer les soucis de gestions des inventaires.

En conclusion, on peut s’attendre a une réduction très significative des coûts associés à la gestion d’inventaire, ce qui impactera directement la rentabilité de l’entreprise et sa marge bénéficiaire.

Benoit Verreault Groupe Unispec 1350, rue Manouane Chicoutimi, (Qc) G7K 1H6 Téléphone : 1-800-567-7732 info@uni-spec.com http://www.uni-spec.com

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