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Cette nouvelle est très encourageante et survient dans le cadre du dernier colloque sur le secteur forestier et papetier qui s’est déroulé à Vancouver. Dans ce rapport, les auteurs précisent que les entreprises ne doivent pas lâcher prise. Elles ont pour obligation de continuer à regrouper leurs forces et à rationaliser leurs opérations pour poursuivre leur remontée.

Pricewaterhouse Coopers ajoute que l’indicateur du rendement sur le capital investi est passé de – 3 % en 2009 à tout près de 4 % en 2010. Il s’agit là d’un signe très positif dans l’industrie.

Toutefois, il y a un bémol. Ou plutôt deux bémols. Notre devise étant en forte progression par rapport au dollar américain, qui s’affaiblit mois après mois, et face à l’incertitude d’une reprise solide du marché immobilier résidentiel chez nos voisins du Sud, rien n’est encore coulé dans le béton. Les auteurs du rapport notent que le marché des produits forestiers canadiens a baissé de 50 % depuis 2005 et que les manufacturiers doivent faire preuve de vigilance. L’optimisme doit être à l’avant-scène.

Pricewaterhouse Coopers ajoute que l’avenir de l’industrie devrait faire place à des regroupements et à une rationalisation des activités dans son ensemble. Des partenariats avec de nouveaux joueurs issus d’autres industries pour des utilisations novatrices de la fibre de bois sont à prévoir.

Et en ce sens, le recours à la biomasse pour les centrales électriques et la fabrication de biocarburants est appelé à connaître une forte croissance.

L’énergie étant l’un des secteurs les plus actifs dans notre économie, l’utilisation du bois avec d’autres matériaux va connaître de nouvelles voies jusqu’ici inconnues. Ce serait le cas dans le secteur de la fabrication de fenêtres. Des entreprises pourraient utiliser du bois avec des enduits chimiques, ce qui aurait pour effet de mieux conserver la chaleur. Cette même application serait possible dans le secteur du plastique pour la production de matériaux plus durables.

La forêt de demain ne sera plus celle d’autrefois. Nous vivons l’étape d’une nouvelle ère.

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