L’industrie 4.0 l’imposant, l’Institut national des mines (INMQ) emboîte le pas et lance un tout nouveau rapport sur la cybersécurité. Intitulé « Portrait de la cybersécurité dans les programmes de formation professionnelle et les programmes d’études collégiales menant à l’exercice d’un métier ou d’une profession dans le secteur minier au Québec », ce rapport reflète les préoccupations d’une société où la numérisation accrue des outils de travail, ainsi que la connectivité croissante des équipements, notamment industriels, nécessitent l’acquisition de compétences en cybersécurité.
Au total, dix établissements d’enseignement du Québec ont participé à cette étude. L’INMQ révèle que l’amélioration des compétences en cybersécurité de la main-d’œuvre minière au Québec est un impératif et que, par conséquent, il est opportun d’avoir une réflexion quant à la place devant être accordée à la cybersécurité dans les programmes de formation minière du Québec.
Cette étude a atteint son objectif de mieux connaître la place accordée à la cybersécurité dans les programmes de formation minière les plus recherchés au Québec ainsi que la perception des établissements d’enseignement qui offrent ces formations à l’égard de la cybersécurité en formation minière. La recherche a évalué trois compétences précises :
Les programmes de formation visés pourraient être :
Les diplômes d’études professionnelles (DEP) :
Les diplômes d’études collégiales (DEC) :
Les établissements qui ont participé à l’étude sont les cégeps de l’Abitibi-Témiscamingue, de Baie-Comeau, de Sept-Îles et de Thetford ainsi que des centres de formation professionnelle de la Baie-James, de l’Estuaire, Harricana, Lac-Abitibi, Val-d’Or et de Sept-Îles.
Autres constats de la recherche
L’étude présente également d’autres constats :
« Ce type d’études démontre bien l’avant-gardisme dont fait preuve l’Institut national des mines dans son rôle-conseil auprès des ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, selon M. Jean-François Roberge et Mme Danielle McCann. Le développement et le rehaussement des compétences nécessaires pour évoluer dans une industrie en pleine transformation numérique demandent de réfléchir les programmes de formation ou d’études en tenant compte de cette nouvelle réalité. C’est en travaillant en concertation que nous pourrons y parvenir tous ensemble », a conclu M. Jean-François Pressé, président-directeur général de l’INMQ.
L’INMQ a pour mission de soutenir le gouvernement dans l’exercice de sa responsabilité en matière d’éducation dans le secteur minier. Il a notamment pour mandat de maximiser la capacité de formation de la main-d’œuvre, en optimisant les moyens disponibles et en les utilisant selon une vision concertée de tous les acteurs du secteur minier.