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La BDC prévoit de bons niveaux d’investissements en 2022

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Le fléau de la pénurie de main-d’œuvre est cependant là pour rester, selon l’institution

La Banque de développement du Canada (BDC) a publié en décembre 2021 une étude fort intéressante intitulée « Perspectives d’investissement 2022 des entrepreneur⋅es au Canada ».

Ce document est basé sur un sondage mené auprès de 1 000 propriétaires de (PME) du Canada, dans le but de connaître leurs perspectives commerciales et leurs intentions d’investissement.

On y apprend notamment que :

  • 84% des entreprises prévoient investir davantage ou au même niveau au cours des 12 prochains mois. (Hausse de 8 points par rapport à décembre 2020)
  • 31% des entreprises limitent leurs investissements en raison de l’incertitude économique. (Baisse de 8 points par rapport à décembre 2020)
  • 55% des entreprises éprouvent des difficultés à embaucher des travailleurs qualifiés. (En hausse d’un point par rapport à décembre 2020)
  • 74% des entreprises s’attendent à ce que la conjoncture économique canadienne s’améliore ou reste la même. (Hausse de 12 points par rapport à décembre 2020)
  • 87% des entreprises prévoient embaucher ou conserver le même nombre d’employés. (Hausse de 10 points par rapport à décembre 2020)
  • 83% des entreprises s’attendent à ce que leurs ventes augmentent ou demeurent stables. (Hausse de 13 points par rapport à décembre 2020)

L’économiste en chef de la BDC, Pierre Cléroux, se fait optimiste dans l’ensemble. « Bien que la croissance économique ait ralenti à l’automne, l’économie canadienne devrait revenir, au début de 2022, au même niveau qu’avant la pandémie », écrit-il dans son mot d’ouverture à l’étude citée plus haut.

M. Cléroux identifie cependant certains défis qui demeurent à relever, rejoignant en cela l’économiste Joëlle Noreau, du Mouvement Desjardins (voir autre texte).

« Grâce à la vaccination, la peur de nouveaux confinements s’estompe et les entreprises sont optimistes pour 2022. Toutefois, un problème structurel (la pénurie de main-d’œuvre) et un problème circonstanciel (les perturbations de la chaîne d’approvisionnement) lié à la réouverture ont émergé, et ils limiteront les investissements », estime-t-il.

Cr image : BDC

Source : BDC

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