Il s’agit d’un investissement de 4 M $ et cela devrait créer une quarantaine d’emplois. La production du futur Centre devrait démarrer à l’été 2007. L’usine aura une superficie de 10 000 pieds carrés et sera située dans une petite communauté d’à peine 1 300 habitants. Les citoyens de l’endroit ont d’ailleurs apporté un soutien financier de 700 000 $ au projet.
Selon un porte-parole de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, ce projet intégré entre plusieurs partenaires financiers est l’aboutissement de discussions chez les producteurs, qui ont réalisé qu’il fallait qu’une action soit entreprise dans le secteur de la transformation à la suite de la crise de la vache folle.
Ce futur Centre, qui devrait permettre d’augmenter le chiffre d’affaires à 14 M $ d’ici 2010, appartiendra majoritairement à une société d’investissement de producteurs dans une proportion de 60 %. Ceux qui détiendront le reste des actions sont les propriétaires de l’abattoir de Sainte-Luce – où les animaux seront abattus – , une société d’investisseurs privés et un distributeur.
Bien que le secteur de la transformation de viande soit fragile et que des imprévus peuvent survenir à tout moment, l’UPA Bas-Saint-Laurent demeure confiante. Si les prix sont raisonnables par rapport à ceux du marché et que les produits répondent aux normes de qualité, l’organisme n’y voit pas de problèmes.
Dans un premier temps, les produits frais transformés d’agneau et de bouvillons seront disponibles dans les régions de Québec, des Bois-Francs et de l’Est du Québec.
Montréal devrait emboîter le pas un peu plus tard lorsque le CTV sera solidement établi. Déjà, le Casino de Montréal a été approché et tout porte à croire qu’il s’agira d’un client majeur.
Grâce à ce futur CTV, il viendra ainsi combler 15 % de la consommation en agneau frais au Québec.