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L’Institut intelligence et données bénéficie d’un financement de 3M$ sur trois ans pour la poursuite de ses activités : voilà ce qui a été annoncé, ce jeudi, par la députée de Jean-Talon et adjointe parlementaire du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (volets sciences et innovation), Joëlle Boutin, de passage sur le campus de l’Université Laval.

Ce montant associé au soutien d’un pôle d’expertise régional en intelligence artificielle (IA) permettra ainsi de pérenniser la place de la Capitale-Nationale au sein de l’écosystème d’innovation en intelligence artificielle à l’échelle provinciale, nationale et internationale.

«La création de l’Institut intelligence et données a certainement permis à la Capitale-Nationale de faire sa place parmi les grands pôles de recherche et d’innovation en intelligence artificielle et en valorisation des données à l’échelle canadienne et internationale. Le financement annoncé aujourd’hui par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie permettra à l’équipe de l’Institut de poursuivre ses activités de recherche, de formation et de transfert et à notre région de continuer à bénéficier d’une expertise de pointe dans un domaine clé », a exposé la vice-rectrice à la recherche, à la création et à l’innovation de l’Université Laval, Eugénie Brouillet.

L’Institut intelligence et données, lancé en 2020, a pour mission de réunir les forces vives de l’écosystème d’innovation en IA et sciences des données de la région de Québec, autant que d’appuyer entreprises et organisations dans leur appropriation de cette technologie. Parmi les thématiques explorées par l’équipe de recherche se trouvent :

  • Les usages et les interactions entre l’environnement physique et les données
  • La recherche fondamentale et appliquée en intelligence artificielle et en traitement de données
  • Les applications de l’IA en santé et l’analyse des données provenant du vivant
  • La dimension éthique des développements et la recherche en intelligence artificielle en réponse aux réalités liées à la sécurité, à la confidentialité et à l’acceptabilité sociale

« L’aide accordée à l’Institut intelligence et données est une excellente nouvelle pour les entreprises de la région, qui pourront dorénavant bénéficier de services d’accompagnement afin d’adopter l’IA dans leurs pratiques d’affaires. On maintient ainsi la compétitivité du Québec dans ce domaine d’avenir », a précisé la députée de Jean-Talon et adjointe parlementaire du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (volets sciences et innovation), Joëlle Boutin.

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Pierre Fitzgibbon, a ajouté que « ce projet de l’Institut intelligence et données contribuera à développer des solutions innovantes en réponse à des enjeux de société, tout en encourageant l’adoption de l’IA au sein des organisations. Notre gouvernement a la forte volonté de faire du Québec un pôle incontournable en intelligence artificielle, et on le démontre par cette annonce aujourd’hui. »

Des succès liés à un fort ancrage régional

Après trois années d’existence, c’est près de 150 entreprises et organisations qui ont collaboré tant avec la vingtaine de professionnelles et professionnels de recherche et scientifiques de données de l’Institut qu’avec ses près de 70 professeures et professeurs, dans le cadre d’initiatives de recherche, de projets de stages, ou encore d’accompagnement dans leur utilisation de l’IA.

L’Institut a également soutenu la mise en place et coordonné des projets de recherche majeurs liés à l’application de l’intelligence artificielle dans des secteurs phares de l’économie québécoise, tels que l’aérospatiale, l’assurance, la santé et les sciences de la vie, l’industrie 4.0, la vision numérique et les environnements virtuels, ou encore la transformation numérique gouvernementale.

«Les développements des trois dernières années nous ont permis de nous ancrer dans l’écosystème IA national et international, et les prochaines années nous permettront de continuer à y grandir et à y contribuer, et cela, en misant sur la force de nos ancrages régionaux et de notre appétit pour la collaboration – le tout afin de développer une IA basée sur des données du monde réel, appuyée par une recherche fondamentale liée à leur traitement ou à leur analyse, avec le soutien d’une approche éthique et socialement responsable», a expliqué le directeur par intérim de l’Institut intelligence et données et professeur au Département de génie électrique et de génie informatique de la Faculté des sciences et de génie (FSG) de l’Université Laval, Denis Laurendeau.

Les nombreuses initiatives menées par l’Institut s’ajoutent également à l’offre de formations proposées par la FSG dans le domaine : « En combinant les projets de l’IID avec les différents programmes de formations développés en IA à la Faculté, notamment la maîtrise en informatique et IA, il ne fait aucun doute que l’Université Laval est plus que jamais positionnée en leader dans ce domaine en expansion », a renchéri le doyen de la Faculté des sciences et de génie, André Zaccarin.

Des initiatives qui se bousculent

Déjà, les initiatives se bousculent à l’amorce d’un nouveau cycle de trois ans. L’équipe de l’Institut est à pied d’œuvre afin d’amorcer progressivement ce printemps une tournée de formation et de transfert des connaissances dans différentes régions du Québec. Cela, sans compter de nouvelles initiatives de recherche en cours de développement, qui permettront la mise en œuvre d’une IA digne de confiance autant qu’une compréhension plus grande des systèmes et infrastructures numériques qui la soutiennent.

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