Cette somme importante, rattachée à trois projets, est accordée à l’ÉTS en réponse à la forte croissance de l’effectif étudiant et sera consacrée à l’édification d’un nouveau pavillon, à la réalisation des études préalables à la construction d’un deuxième nouveau pavillon et à l’amélioration d’infrastructures existantes.
Le Plan quinquennal des investissements universitaires prévoit ainsi un montant de 4 millions de dollars pour la réalisation des études requises en vue de la construction d’un pavillon à l’emplacement de l’ancienne brasserie Dow, à l’angle des rues Peel et Notre-Dame. Il prévoit aussi un montant de 10 millions de dollars pour des travaux urgents à effectuer sur le site.
Un montant de 42,5 millions de dollars est également accordé pour la construction d’un pavillon de cinq étages qui sera situé derrière le pavillon principal actuel, à l’angle des rues William et Young. Ce bâtiment comprendra des salles de classe, des laboratoires d’enseignement et des espaces administratifs.
« L’École de technologie supérieure connaît une hausse constante d’étudiantes et d’étudiants, ce qui fait en sorte que la construction et l’aménagement de nouveaux espaces d’enseignement et de laboratoires sont nécessaires pour répondre aux besoins de la clientèle. Les investissements que nous annonçons aujourd’hui permettront à l’ÉTS de participer encore davantage au développement des connaissances, au perfectionnement des compétences du 21e siècle et au progrès scientifique. », a expliqué Mme David.
« L’École de technologie supérieure de Montréal joue, depuis de nombreuses années, un rôle déterminant dans l’économie québécoise. Ces investissements majeurs lui permettront de poursuivre la formation d’une main-d’œuvre hautement qualifiée qui contribue à la productivité et à la compétitivité des entreprises et ainsi d’assurer le développement économique du Québec », a ajouté la ministre Anglade.
Pour sa part, le directeur général de l’ÉTS, Pierre Dumouchel, n’a pas manqué de souligner que « le manque d’espace auquel l’École est confrontée actuellement a un effet direct sur sa capacité à former les ingénieurs dont le Québec a grandement besoin. Il est un frein à notre volonté d’offrir des installations à la hauteur de ce que nos étudiants et nos chercheurs attendent de notre établissement. C’est pourquoi nous sommes extrêmement reconnaissants de ce soutien essentiel qui nous aidera à réaliser des projets porteurs d’avenir pour l’ÉTS. Et c’est toute l’industrie et l’économie du Québec qui en tireront profit. »