« La proposition de Mines Agnico Eagle ltée représente un bon projet appuyé par une étude de faisabilité conforme. Pour le gouvernement du Québec, le développement envisagé s’inscrit en clair dans la Vision stratégique du développement minier au Québec, au moment où le secteur est en plein essor. On parle également d’un potentiel économique très intéressant pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue », de dire Pierre Moreau, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable du Plan Nord.
La délivrance du bail minier par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles se fera dans les jours suivant la prise du décret environnemental par le Conseil des ministres. Elle permettra alors à MAE d’exploiter un gisement d’or et de cuivre dans un milieu forestier situé à environ 15 kilomètres du noyau urbain valdorien. La décision est basée sur un ensemble de facteurs dont :
« Par ses actions passées et présentes, l’entreprise a su démontrer son engagement dans la conservation de la biodiversité. La responsabilité dont elle a fait preuve antérieurement est louable. Le projet prendra en compte les enjeux de conservation de l’habitat du caribou forestier », Luc Blanchette, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable des régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec. « Qui plus est, la proposition génèrera près d’une centaine d’emplois dans la région, participant ainsi au dynamisme économique de l’Abitibi-Témiscamingue. »
L’extraction, qui se fera à ciel ouvert, s’échelonnera sur quatre des sept années prévues pour le projet. MAE s’est engagée à mettre en place de nombreuses mesures d’atténuation afin de limiter les impacts causés par ses activités d’extraction et de transport de minerai. L’utilisation d’un chemin forestier déjà autorisé par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et le recours à l’usine de la mine Goldex existante sont du nombre. « La protection de la qualité des eaux, la conservation de la biodiversité et de la qualité de vie ainsi que la restauration du site minier après son exploitation sont des éléments clés au cœur du projet. De plus, la réalisation d’une évaluation concertée misant sur les trois piliers du développement durable est un facteur qui rend le projet acceptable pour la communauté » poursuit Isabelle Melançon, ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Selon M. Guy Bourgeois, député d’Abitibi-Est et adjoint parlementaire du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable du Plan Nord : « Akasaba Ouest permettra de consolider et de créer plusieurs emplois en Abitibi-Est et contribuera, du même coup, à la vitalité économique de la région. Ce projet est soucieux de l’environnement et tient compte des préoccupations des citoyennes et des citoyens. Je suis heureux d’avoir accompagné l’entreprise et la population pour permettre le développement de ce projet porteur au bénéfice de mes concitoyennes et concitoyens. »
Le projet Akasaba Ouest créera entre 85 et 100 emplois directs et indirects durant sa réalisation. De nombreuses retombées positives en émaneront, notamment en raison de la politique d’achat local de l’entreprise, des liens d’affaires déjà en place, de la participation de MAE au développement de l’expertise régionale et de la mise en place d’un processus de vigilance participative sur les impacts du projet.