Bien que les sondages aient leur valeur scientifique, ma vision des choses n’est pas la même du tout. Je connais plusieurs femmes qui occupent des postes de direction dans le secteur industriel et le milieu de la finance. La présence de la femme sur le marché du travail depuis les 25 dernières années s’est grandement améliorée.
Ce n’est plus comme autrefois. À compétences égales, les femmes ont les mêmes chances que les hommes d’obtenir un poste cadre. De plus, la rémunération est équivalente, peu importe le sexe.
Ce qui est encore plus étonnant, c’est que, selon le sondage, huit répondantes sur dix (78% au Québec comparativement à 81% au Canada) croient que les femmes doivent prouver qu’elles possèdent des compétences et une expérience supérieures pour rivaliser avec les hommes dans la recherche d’emploi.
Est-ce que les hommes dominent encore la population active dans les possibilités de carrière pour les femmes? À cette question, je répondrais que les femmes prennent de plus en plus leur place dans le milieu des affaires, de la politique et de la finance. La première ministre, Pauline Marois, est un exemple éloquent. Monique F. Leroux, présidente et chef de la direction du Mouvement des caisses Desjardins est un modèle à suivre.
Il est intéressant de noter, dans ce sondage, que ceux qui travaillent depuis 25 ans seraient plus pessimistes que les membres de la génération Y.
Également, dans le rapport de Statistique Canada intitulé Changements des conditions du marché du travail des jeunes Canadiens de 2012, les femmes de 25 à 34 ans présentaient des résultats d’emploi plus favorables en 2012 qu’en 1981.
Voilà un pas qui démontre que nous sommes réellement dans la bonne direction.
Éric Pageau, éditeur