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FCEI : nouvel outil de sensibilisation

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Alors que les élections provinciales approchent, la FCEI dévoile son nouvel outil de sensibilisation à la pénurie de main-d’œuvre afin d’épauler les entrepreneurs québécois. Ainsi, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) va à leur rencontre pour les informer des programmes et mesures à leur disposition.

« C’est important de transmettre les attentes des PME aux décideurs politiques, mais aussi d’agir directement auprès de nos membres. C’est ce que nous avons toujours fait et ce que nous continuerons à mettre en pratique. Lors de la pandémie, la FCEI était présente pour épauler des entrepreneurs sans repères qui allaient frapper un mur. Aujourd’hui, nous comptons aider les PME confrontées au manque d’employés. Nous mettrons de l’énergie pour informer les entrepreneurs de tout le Québec. D’ici la fin de l’année, nous irons à la rencontre de 40 000 dirigeants de PME québécoises et nous visons 100 000 l’an prochain. La mobilisation collective pour relever le défi de la pénurie de main-d’œuvre doit prendre de l’ampleur et aujourd’hui, nous mettons l’épaule à la roue », déclare François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

De plus, la FCEI met son service des Ressources aux entreprises à la disposition de ses membres. Rappelons que cette ligne d’aide aux entreprises a fait une réelle différence durant les deux ans de pandémie en accompagnant 37 000 PME du Québec.

Aide aux décideurs

La première conséquence de la pénurie de main-d’œuvre pour les entrepreneurs est qu’ils sont obligés de travailler plus d’heures. De ce fait, ils ont très peu de temps, voire pas du tout, pour se renseigner sur les programmes et mesures existants.

Dans l’optique d’améliorer la notoriété des programmes offerts aux entreprises et leur utilisation, la FCEI demande aux partis politiques de s’engager à créer un poste de ministre des PME et de l’allègement réglementaire. Créer un continuum dans l’action gouvernementale pour les entreprises aiderait certainement à améliorer la communication et l’utilisation des services. Enfin, il faut en faire plus en matière d’allègement réglementaire pour faire gagner du temps aux entrepreneurs.

« La campagne électorale sera bientôt lancée et les partis politiques devront proposer des actions pour aider nos PME, notamment pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre. Il est possible d’améliorer encore l’action gouvernementale par la création d’un poste de ministre des PME, dont le mandat principal serait de soutenir et d’épauler les PME dans leur croissance. Nos nombreuses rencontres avec les entrepreneurs nous permettent d’être à l’écoute de leur réalité, de leurs défis et de leurs demandes. Nous serons présents pour les communiquer au prochain gouvernement et, espérons-le, à un ou une ministre des PME et de l’allègement réglementaire », conclut M. Vincent.

Plusieurs autres mesures peuvent être prises pour aider les PME ralenties à cause de la pénurie de main-d’œuvre. La FCEI les a incluses dans sa plateforme électorale, telles que :

  • Créer un environnement fiscal plus juste et compétitif correspondant à la réalité économique des PME.
  • Outiller les entreprises pour contrer la pénurie de main-d’œuvre.
  • Lutter efficacement pour diminuer la paperasserie.
  • Soutenir les entreprises dans le cadre de la reprise économique postpandémique.
  • Veiller à une meilleure valorisation de l’entrepreneuriat pour assurer une relève entrepreneuriale forte.
  • Diminuer l’impact de l’inflation sur les petites entreprises.
  • Promouvoir l’achat local afin de stimuler l’économie et d’en faire une priorité sociétale.

Faits saillants sur la pénurie de main-d’œuvre

Selon un article d’avril dernier de la FCEI, voici les conséquences majeures de la pénurie de main-d’œuvre pour les propriétaires de PME au Québec :

  • 63 % ont travaillé plus d’heures pour pallier le manque d’effectifs.
  • 45 % disent que leurs employés doivent aussi travailler plus d’heures.
  • 39 % refusent des ventes ou des contrats.
  • 26 % annulent ou reportent des projets d’entreprise.

Cr image : François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

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