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May

Enjeux de l’offre et la demande dans l’industrie 4.0 : dévoilement d’une étude sur la fabrication de pointe au Québec

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Réalisée par Deloitte et E&B Data, cette étude fait un état de la situation des entreprises œuvrant dans le domaine des produits, logiciels et services relatifs à la fabrication de pointe au Québec. Leur offre de service se concentre sur l’amélioration des performances et de la productivité des activités de conception, fabrication et de manutention en entreprise.

Obstacles à la croissance des entreprises au Québec

Appuyée par le ministère fédéral de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique (ISDE), Développement économique Canada (DÉC), le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MIE), le REAI, le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) et le Mouvement Desjardins, l’étude fait état des principales embuches au 4.0.

Ce n’est pas un secret pour personne, le problème majeur des entreprises de l’industrie actuellement est la rareté de la main d’œuvre. De plus, l’étude mentionne qu’il y a inadéquation entre les compétences requises et l’expérience. Le personnel qualifié avec expérience est donc extrêmement difficile à trouver.

C’est là où l’usine intelligente prend tout son sens. Pourtant, on mentionne également que 32% des entreprises manufacturières au Québec en 2017 n’avaient jamais entendu parler du 4.0 et que 76% disaient n’avoir aucun plan ou stratégie en lien avec l’automatisation. Toutefois, depuis deux ans, des efforts massifs de sensibilisation et d’information ont été réalisés. Le fruit de ces efforts commence à se concrétiser puisque 3 fois plus d’entreprises ont réalisé des projets de fabrication avancée comparativement à 2013.

Le Québec tarde à prendre part à cette quatrième révolution industrielle

En constante évolution depuis les dernières années, l’industrie du 4.0 est à l’heure actuelle davantage axée vers l’exportation. « Les carnets de commandes des fournisseurs québécois de fabrication avancée sont pleins », peut-on lire parmi les constats de l’étude. Pourtant, la demande ne provient pas nécessairement du Québec. Bien que les fournisseurs soient en mesure de continuer d’accroître leur exportation à l’étranger, le Québec doit s’adapter et se moderniser également. L’offre est en croissance rapide et compétitive à l’international, mais la demande au Québec montre des signes de retard.

L’étude propose entre autres certaines pistes de solutions :

  • Soutien financier accru aux plus grandes PME;
  • Assurer la pérennité des programmes gouvernementaux;
  • Élargir l’admissibilité;
  • Accroître la notoriété de l’offre québécoise;
  • Concrétiser le passage à l’action des entreprises avec des argumentaires économiques et des mesures d’appui adaptées.

Nous avons donc tout intérêt à resserrer le lien entre l’offre et la demande afin que les entreprises manufacturières du Québec prennent le virage de l’automatisation.

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