Plan de mise en œuvre 2023-2028 du plan pour une économie verte.
Propulsion Québec, la grappe industrielle des transports électriques et intelligents, salue le Plan de mise en œuvre 2023-2028 du Plan pour une économie verte présenté par le premier ministre du Québec, François Legault, ainsi que le ministre de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoît Charette.
Le Québec vise juste en priorisant la décarbonisation du secteur des transports pour réduire ses émissions de GES. La somme de 3,8 milliards de dollars sur 5 ans visant à accélérer l’électrification et la mobilité durable contribuera à positionner le Québec en tant que véritable leader en Amérique du Nord et d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
« Nous sommes heureux de constater l’augmentation du budget dédié au secteur des transports et à l’électrification ainsi que le maintien et la prolongation de certains incitatifs à la transition et la volonté du gouvernement de déployer massivement les infrastructures de recharge. Le fait d’investir dans le développement et l’amélioration du transport collectif et des véhicules moyens lourds revêt une portée environnementale, mais également économique compte tenu du fait que les entreprises du secteur des transports électriques du Québec ont développé leur expertise dans ces domaines. Nous appuyons aussi toute mesure visant à soutenir les municipalités dans le développement de plans climat. » affirme Sarah Houde, présidente-directrice générale de Propulsion Québec
Nouvelle norme ZVE : mesure essentielle pour rehausser l’offre au Québec
Propulsion Québec appuie la volonté du gouvernement du Québec d’atteindre deux millions de véhicules électriques sur les routes du Québec en 2030 et 100 % des ventes de véhicules neufs légers d’ici 2023. À cet égard, la prolongation du programme Roulez vert est bienvenue. Il en va de même pour l’annonce d’un budget prévu de 500 millions de dollars dédié à une stratégie québécoise sur la recharge de véhicules électriques. Le déploiement des véhicules électriques et intelligents et celui des infrastructures vont inévitablement de pair. Si le nombre d’infrastructures de recharge électriques et intelligentes n’est pas suffisant, nous ne pourrons pas atteindre nos objectifs économiques et environnementaux.
Maintien des incitatifs pour les véhicules lourds : levier pour la transition
Nous nous réjouissons aussi de la bonification et de la prolongation du programme Eco-camionnage qui bénéficiera d’une augmentation de 82,5 millions de dollars. Le soutien à des projets de démonstration sera néanmoins essentiel pour assurer le développement et la croissance de cette filière. Nous espérons par ailleurs que la stratégie de recharge ciblera les infrastructures pour les véhicules moyens et lourds.
Innovation en transport et filière batterie
Notre grappe est également heureuse de constater l’appui à la réalisation de projets collaboratifs industrie-milieu de la recherche en électrification des transports ainsi qu’un appui à l’amorçage et à commercialisation des innovations visant la réduction des émissions de GES. Rappelons que notre projet de Centre d’innovation collaborative en mobilité (CIM) favorise le passage des idées aux marchés. Nous demeurons actifs pour répondre aux objectifs gouvernementaux et espérons pouvoir collaborer et concrétiser cette initiative, au bénéfice de toute l’industrie, de l’environnement et du savoir-faire québécois.
« L’impact des transports intelligents sur la réduction des GES ne doit cependant pas être négligé. Les transports intelligents contribuent à atteindre la sobriété énergétique notamment grâce à l’optimisation des itinéraires, la promotion du covoiturage et du partage de véhicules, l’optimisation de la logistique ainsi que la collecte et analyse de données. » conclut Sarah Houde.
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