« Il y a quatre types d’aide financière pour aider les industriels », précise Éric Gingras. D’abord, il existe de l’aide pour instaurer un système de gestion de l’énergie. « L’idée est de mettre en place une équipe de champions pour s’occuper de l’énergie au sein de l’entreprise. Cette équipe est responsable de trouver où il est possible de faire des économies d’énergie. »
L’implantation d’une telle équipe permet d’atteindre la norme ISO 50001. Des entreprises comme Soprema, West Fraser et 3M ont bénéficié de cette subvention pour atteindre la norme ISO.
Les entreprises peuvent aussi bénéficier d’une subvention lorsqu’elles complètent une étude d’intégration de procédés.
« Une telle étude permet de faire une vérification globale des entreprises qui utilisent beaucoup d’énergie, beaucoup de vapeur ou beaucoup de chaleur», soutient l’expert. Ce sont donc principalement les entreprises dans les domaines des aliments et boissons, des pâtes et papiers ou des industries chimiques, qui ont accès à ce programme.
« En gros, l’idée est de faire des vérifications pour voir où l’on peut déplacer la chaleur pour faire des synergies », note Éric Gingras. L’OEE offre donc de l’aide financière pour faire des études afin de cibler où sont les synergies les plus payantes. La plupart du temps, ces projets prennent la forme d’échangeurs de chaleur qui peuvent redistribuer la chaleur d’un endroit à un autre selon les besoins.
Les études dynamiques des fluides numériques font aussi partie des projets financés.
« C’est une modélisation de la combustion faite par ordinateur, dans le but d’optimiser une chaudière. » Par exemple, la plume de chaleur peut être inefficace si elle est mal orientée. Des changements mineurs peuvent parfois permettre d’optimiser grandement la production énergétique.