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Jun

Droits antidumping américains sur le bois d’œuvre – L’UMQ déplore la décision

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« L’annonce d’aujourd’hui n’a rien de surprenant, l’intention du gouvernement américain était connue depuis longtemps. Nous réitérons à la ministre des Affaires étrangères du Canada, l’honorable Chrystia Freeland, l’urgence d’en arriver le plus rapidement possible à un accord sur le bois d’œuvre reconnaissant le régime forestier québécois, puisque celui-ci respecte les règles de libre-marché exigées par nos partenaires américains », a déclaré monsieur Alexandre Cusson, premier vice-président de l’UMQ et maire de Drummondville.

« En s’engageant davantage dans la voie du protectionnisme, les États-Unis pénaliseront leur propre économie. La demande en bois québécois et canadien demeurera élevée, néanmoins, les consommateurs et les constructeurs américains devront payer leur bois près de 30 % plus cher. Au bout du compte, tout le monde sortira perdant de ce conflit. Aujourd’hui, il faut se retrousser les manches, passer à travers la crise, et travailler ensemble pour valoriser notre industrie en misant par exemple sur les sous-produits du bois », a pour sa part indiqué monsieur Mario Provencher, maire de Rouyn-Noranda et président du Comité sur la forêt de l’UMQ.

Rappelons que l’économie de plus de 220 municipalités québécoises est directement liée au secteur forestier. La vitalité de ce secteur constituera d’ailleurs un des axes prioritaires du futur Plan d’action économique des régions que dévoilera l’UMQ en 2018.

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