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Feb

Déconfinement : l’industrie des expositions est soulagée

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C’est par communiqué que l’Association des professionnels en exposition du Québec (APEQ) a démontré avoir accueilli avec soulagement l’annonce de déconfinement du 8 février par le premier ministre François Legault qui entrera en vigueur le 21 février prochain. Il s’agit d’un vent d’espoir à l’industrie des expositions au Québec, qui pourrait enfin voir la lumière au bout du tunnel dans les prochaines semaines.

Depuis l’apparition de ce virus, les professionnels de l’industrie des expositions ont été – et de loin – parmi les plus durement touchés par les mesures sanitaires mises en place afin de lutter contre la pandémie. La réouverture des salles à 100 % de leur capacité à compter du 21 février permettra une reprise des activités de ce secteur.

« C’est avec un grand soulagement que nous accueillons les assouplissements annoncés par le gouvernement du Québec. Après près de deux ans de souffrance pour notre industrie, nous pouvons enfin aborder la reprise avec sérénité. », indique Xavier Poncin, président de l’APEQ.

Depuis 1991, l’APEQ est le réseau qui regroupe les promoteurs d’événements avec exposition et salons, les fournisseurs de produits, d’équipements et de services ainsi que les locateurs de salles.

Au Québec, ce secteur touche plusieurs milliers de familles et plus de 33 000 PME québécoises et a des retombées économiques directes de 100 millions (260 millions en retombées économiques indirectes) au Québec, selon une étude d’impact de Meetings Mean Business Canada en 2008.

« Les organisateurs de salons et d’expositions ont démontré qu’ils étaient en mesure d’organiser de grands événements tout en garantissant la sécurité des participants et des travailleurs. L’APEQ est prête à travailler avec le gouvernement pour favoriser une reprise durable de nos activités en créant un comité de travail qui nous permettra de prévoir les crises ensemble. », ajoute M. Poncin.

À juste titre, les membres de l’industrie des expositions demandent au gouvernement davantage de prévisibilité. « Pour une profession qui demande de 6 à 12 mois d’investissement et de planification, ceci s’avère essentiel. », conclut M. Poncin.

Cr image : APEQ, page Facebook.

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