L’Université Laval et l’Institut nordique du Québec (INQ) sont fiers de lancer les travaux pour le nouveau complexe scientifique. Évaluée à 105 M$, la construction est rendue possible grâce à un soutien financier des gouvernements du Québec et du Canada et de la Ville de Québec.
Avec une mise en service prévue en 2026, le complexe scientifique de l’INQ deviendra une plaque tournante de la recherche nordique au Canada et à l’international. Les recherches qui émaneront de ce milieu d’échange et d’innovation contribueront au développement durable du Nord.
« L’Université Laval est une université d’impact, c’est tout à fait vrai quand on pense au leadership de nos équipes qui œuvrent en recherche nordique. Depuis plus de 60 ans, l’Université Laval fédère les actrices et les acteurs clés dans le secteur de la recherche nordique et arctique, et la construction du complexe scientifique s’inscrit dans cette démarche. L’INQ rassemble quinze institutions d’enseignement supérieur desquelles proviennent plus de 270 chercheuses et chercheurs. Il compte aussi sur une représentation des 4 communautés des Premiers Peuples qui habitent le Nord québécois, soit les Inuit, les Cris, les Innus et les Naskapis. L’INQ aura dorénavant un lieu d’ancrage fort sur le campus de l’Université Laval », a déclaré la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours.
« L’Université Laval est un fleuron de la région de Québec et l’annonce d’aujourd’hui vient consolider sa place comme établissement d’enseignement et de recherche public et francophone de calibre mondial. Le nouveau complexe scientifique de l’Institut nordique du Québec favorisera le développement de la recherche et le partage de connaissances pour nous aider à créer un pays plus fort et plus durable. Encore une fois, Québec se démarque en misant sur sa francophonie et sa nordicité pour attirer les talents et renforcer notre économie », a soutenu le député de Québec et ministre des Services publics et de l’Approvisionnement du Canada, Jean-Yves Duclos.
La communauté de l’INQ pourra bénéficier, grâce à ce nouveau complexe, de plateformes analytiques à la fine pointe de la technologie. Dans ces espaces propices aux découvertes, on pourra, par exemple, recréer des conditions climatiques nordiques et arctiques en laboratoire, tester des véhicules sous-marins téléopérés dans un bassin spécialisé, en plus de préparer et de coordonner les missions du Nord dans des espaces entièrement consacrés et adaptés aux particularités qu’exigent ces expéditions.
« Le complexe scientifique de l’INQ à l’Université Laval représente un engagement significatif envers l’avancement de l’enseignement supérieur au Québec. Il s’agit d’un projet novateur qui favorise la formation de la relève scientifique et prépare les étudiants à faire face aux défis environnementaux, sociaux et culturels uniques du Nord. En favorisant la coconstruction de projets en partenariat avec les communautés nordiques, nous créons une nouvelle génération de chercheurs conscients de l’importance de la collaboration et de la durabilité dans leurs travaux scientifiques », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry.
« L’Institut nordique du Québec fournira aux décideurs, aux communautés nordiques et au secteur privé des connaissances scientifiques et techniques nécessaires au développement durable du territoire nordique québécois. La recherche et l’innovation jouent un rôle essentiel pour arriver à comprendre en profondeur et développer durablement le territoire nordique et les communautés qui y vivent. La Société du Plan Nord est résolument engagée à remplir cette mission », a renchéri la ministre des Ressources naturelles et des Forêts du Québec et ministre responsable de la Société du Plan Nord, Maïté Blanchette Vézina.
Le partage des connaissances sera aussi mis de l’avant à travers des espaces collectifs à l’usage de l’ensemble de la communauté de recherche arctique et nordique. Ces espaces seront aménagés pour sensibiliser et éduquer le public aux réalités du Nord. Un lieu destiné aux visiteurs et aux partenaires des Premiers Peuples permettra de les accueillir et de faire se côtoyer les savoirs locaux et scientifiques.
« Je suis fier de voir l’Institut nordique du Québec prendre forme sur le campus de l’Université Laval, dans la Capitale-Nationale. Nous avons travaillé à la concrétisation de cet ambitieux projet avec beaucoup de vigueur dans les dernières années. Il contribue à développer le savoir québécois, et à positionner le Québec comme un leader mondial en recherche et en innovation. Les retombées seront positives non seulement localement, mais aussi à l’échelle nationale et internationale », a expliqué le ministre responsable des Infrastructures du Québec et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien.
Le maire de Québec, Bruno Marchand, a souligné qu’« il n’y a rien de mieux pour qu’une société soit en santé que le fait qu’elle se base sur la science. Aujourd’hui, on annonce que notre ville et notre université auront leur voix plus forte au chapitre de la recherche nordique partout dans le monde. C’est grâce au travail qui sera fait ici que nous avancerons tous ensemble. Nous avons l’expertise et la connaissance pour continuer de rayonner dans le monde scientifique et d’offrir des données à ceux qui voudront contribuer à un monde axé sur le développement durable. On a de quoi être très fiers! »
Le cadre des travaux scientifiques est unique dans le Nord, le contexte social et culturel lui est propre et ses environnements physiques demandants, qui subissent de plein fouet l’impact des changements climatiques nécessitent des efforts spécifiques.
« La transformation accélérée des environnements nordiques redessine les contours du développement social et économique et s’ajoute aux multiples enjeux qui déjà touchaient leurs habitants et leur bien-être. Aujourd’hui, nous nous dotons de moyens concrets pour mieux comprendre et anticiper ces transformations, proposer des solutions durables et accroître notre résilience collective. À cet égard, les espaces de rencontre, de création et de diffusion intégrés au complexe favoriseront la coconstruction de projets avec les communautés du Nord et la formation d’une relève étudiante et professionnelle outillée pour y travailler », a affirmé Jean-Éric Tremblay, professeur au Département de biologie de l’Université Laval et directeur de l’INQ.
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