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COTECH de Saint-Eloi : Il y a encore des « self-made man »

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L’entreprise Cotech de Saint-Eloi au Bas-Saint-Laurent, fondée par les frères Alexandre et Etienne Côté, fabrique des accessoires de chargeur de tracteurs (benne, pic à foin, fourches à roche, à fumier, grattes à neige…) distribués par un réseau de quelque 130 concessionnaires.

Une PME qui a déjà pris le virage technologique avec sur le plancher de l’atelier trois robots qui contribuent à la hausse de la productivité de l’entreprise ayant une croissance de 50 % de son chiffre d’affaires par année. « On se démarque de la concurrence qui vient surtout de l’Ontario et aussi du Québec. Notre gros travail sera le marché de l’Ontario pour les prochaines années », dit Alexandre Côté.

Les investissements à Cotech vont essentiellement à l’amélioration des équipements de production et non aux bureaux qui sont réduits au minimum dans le haut de l’atelier.

En plein milieu du village de Saint-Eloi – un peu plus de 300 habitant – , entre Rivière-du-Loup et Trois-Pistoles, la jeune entreprise bourdonne d’activités. « On n’a pas de beaux bureaux avec un plancher en céramique. On s’est plutôt payé des équipements de production à la place. On vient juste d’installer l’air climatisé dans nos vieux bureaux », rappelle Etienne Côté.

Cotech, qui procure de l’emploi à 12 travailleurs et envisage de créer 4 à 5 nouveaux emploi, a une ligne exclusive de plus de 110 produits de marque. L’entreprise a annoncé un investissement de plus de 1 M $. En 2005, l’usine avait déjà été agrandie une première fois.

La superficie de l’usine sera presque doublée, passant de 12 000 à 19 000 pieds carrés. Un four à peinture en poudre de 9 pieds par 20 pieds, une cabine de décapage au gris d’acier, un système de dépoussiéreur, une fraiseuse numérique ont été acquis par l’entreprise.

« On est parti peu à peu en affaires, moi et mon frère Etienne, dans le garage en face de la maison de mon père, il y a une quinzaine d’années. Au départ, on faisait des réparations. Vers 2003, on a acheté des équipements d’une entreprise qui a fait faillite. On s’est aperçu qu’il y avait un besoin pour des équipements de chargeurs », ajoute Alexandre Côté.

Les deux frères ont cumulé deux emplois pendant de nombreuses années comme machinistes la nuit, à l’usine de Bombardier à La Pocatière, à plus d’une heure de route et le jour, à leur usine en démarrage. « On faisait dans les 90 à100 heures par semaine si on compte les deux emplois. Aujourd’hui, lorsque nous entrons à 7h00 du matin à notre job, on est bien par rapport à ce temps-là », explique Etienne Côté.

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