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Chez Oxygène Granby, on ne dort pas au gaz

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Un projet de longue haleine

La division médicale d’Oxygène Granby ne s’est pas créée en un jour. En fait, tout a débuté il y a environ quinze ans, alors que l’entreprise estrienne – qui a pignon sur rue à Granby depuis 1959 – a commencé à approvisionner en gaz comprimés les hôpitaux des environs. La compagnie prospérait; tout allait pour le mieux, que demander de plus?

Petit à petit, un lien de confiance s’est établi avec les instances médicales, tant et si bien qu’un client a récemment mis sur le tapis un projet d’association dans le domaine du traitement de l’apnée du sommeil. Il s’agit d’une pathologie méconnue qui survient pendant qu’un patient dort; celle-ci est quasi impossible à diagnostiquer lors d’un examen de routine chez le médecin.

Une industrie florissante

«La vie est parsemée de chances et d’opportunités. Il faut avoir le sens du “timing” si on veut réussir». Voilà ce qu’affirme Stéphane Dumaine, directeur général d’Oxygène Granby. Le dynamique et volubile homme d’affaires est visionnaire, soit. Dès l’offre acceptée, les activités de l’entreprise granbyenne ont rapidement pris une nouvelle tangente. Après tout, pourquoi s’asseoir sur ses lauriers alors qu’on peut se tailler la part du lion?

D’ailleurs, selon M. Dumaine, le risque d’échec dans ce créneau en pleine expansion est minime. «Environ 10% de la population souffre de l’apnée du sommeil et seulement 2% des gens sont traités… J’étais convaincu que ça fonctionnerait, je ne pouvais pas passer à côté d’une telle occasion», explique-t-il.

Des technologies de pointe

«On ne vend pas des bananes… Quand il est question de la santé des gens, rien ne doit être laissé au hasard», déclare le directeur général. Ainsi, la division médicale, composée d’une inhalothérapeute, d’une technicienne et d’une assistante, offre des services uniques en région tels que la «polysomnographie ambulatoire» et «l’auto-titration», des techniques à la fine pointe pour le diagnostic de l’apnée du sommeil et ce, sans compter une panoplie d’appareils servant à son traitement.

Lorsqu’on demande à M. Dumaine si les secteurs industriel et médical font bon ménage, il acquiesce sans aucune hésitation.

«Notre section médicale dessert environ 50% de la clientèle de la région. Je peux dire que malgré la conjoncture économique qui frappe le secteur industriel, nous devrions faire encore mieux qu’en 2008 dans nos deux divisions, ce qui n’est pas peu dire», conclut-il non sans fierté.

Avec un tel palmarès, les dirigeants d’Oxygène Granby peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Ne reste plus qu’à espérer que d’autres industriels d’ici sauront s’en inspirer.

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