C’était la troisième baisse consécutive des exportations. Selon Manufacturiers et Exportateurs du Québec, la balance commerciale s’est installée dans un déficit depuis 2007 et rien ne permet, pour l’instant, de signaler un retour du Québec à un statut d’exportateur net.
Alors, que se passe-t-il? Pourquoi cette mauvaise performance? Selon Emploi-Québec, les activités manufacturières sont redirigées vers d’autres sous-secteurs fortement prisés et le manque de main-d’œuvre qualifiée empêche les usines de produire à pleine capacité.
Des exemples? Mécanicien industriel, électromécanicien, soudeur-monteur et opérateur d’équipement de production sont des postes où il y a une grave pénurie de main-d’œuvre.
En 2012, le ministère de l’Éducation a indiqué qu’il manquait huit cents finissants pour combler des postes dans le cadre du programme Opération d’équipements de production. Les techniques d’usinage, l’usinage sur machines-outils à commande numérique et le matriçage sont d’autres programmes auxquels les étudiants ont tout intérêt à s’inscrire.
Des géants comme Bombardier Produits Récréatifs, en Estrie, a besoin de main-d’œuvre pour la fabrication des pièces de ses véhicules. La même chose se produit dans des ateliers d’usinage qui développent une expertise dans ce domaine, puisqu’ils créent une forte demande pour des postes de machinistes.
Ce problème criant affecte les centres de formation professionnelle (CFP), les dirigeants scolaires et les centres locaux de développement (CLD) qui doivent faire preuve d’imagination pour attirer les étudiants.
Pourtant, non seulement les finissants sont-ils assurés d’obtenir un emploi dès la fin de leurs études, mais les conditions salariales dépassent souvent celles de plusieurs professionnels. En mécanique industrielle de construction et d’entretien, le salaire de départ est de 49 000 $, de quoi faire l’envie de plusieurs.
La balance commerciale s’est installée dans un déficit depuis 2007 et rien ne permet, pour l’instant, de signaler un retour du Québec à un statut d’exportateur net. – Manufacturiers et Exportateurs du Québec
Dans l’industrie minière, le Plan Nord entraîne un nombre important d’inscriptions. Résultat : cela crée un vide dans les entreprises du sud et les employeurs ont peine à trouver de nouveaux candidats. La machine du secteur manufacturier ralentit par conséquent.
Au Canada, la situation n’est guère reluisante avec un déficit commercial de 1,2 milliard de dollars pour la même période, situation comparable à celle du Québec. La baisse des importations a été observée surtout dans les secteurs des équipements et biens industriels, des machines et équipements et des produits de l’automobile.
Bonne nouvelle dans le secteur de la soudure. Les entreprises peuvent utiliser un nouveau système de soudage MIG avancé qui comporte un mode de surveillance intégré des données à même la source de puissance. Il s’agit du nouveau Axcess E avec Insight de Miller Electric.
Ce système est intégré à la plateforme de soudage multi-MIG Axcess E pour améliorer la productivité et la qualité en fournissant des informations aux opérateurs, superviseurs, ingénieurs en soudage, chefs de production, professionnels de l’entretien et gestionnaires de la manufacture.
Les avantages de ce nouveau procédé sont nombreux : réduction d’erreurs, identification de vices possibles et génération de données sur les coûts, la productivité et la qualité.
Le système utilise les technologies Ethernet et celles du réseau de l’usine rendues compatibles avec chaque système de soudage. Ce système transmet efficacement les données essentielles aux personnes qui peuvent en bénéficier le plus.
Une application web, à laquelle on peut accéder à l’aide d’un navigateur conforme, assurera ce nouveau mode de fonctionnement. L’Axcess E avec Insight utilise la fonction de suivi des pièces pour surveiller la fabrication de chaque pièce, soudure par soudure.
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