Le futur de la 5G au Canada progresse à grande vitesse grâce à un ingrédient indispensable : le talent. Aux commandes de cette initiative, Mitacs et le modèle d’innovation collaborative que l’organisme propose aux leaders du secteur privé. Ce modèle met les entreprises en relation avec la recherche scientifique en vue de les aider à relever leurs principaux défis en matière de R-D.
Organisme sans but lucratif qui favorise la croissance et l’innovation, Mitacs travaille actuellement à la mise en place de jumelages impliquant 400 stagiaires dans le cadre de plusieurs projets du réseau ENCQOR 5G, un partenariat public-privé entre les gouvernements du Canada, du Québec et de l’Ontario, et les géants du numérique Ciena, Ericsson, Thales, IBM Canada et CGI.
Des stagiaires issus d’établissements d’enseignement tels que l’École de technologie supérieure (ÉTS), l’Université McGill, l’Université Concordia, Polytechnique Montréal, l’Université du Québec de Montréal (UQAM), l’Université du Québec en Outaouais (UQO), l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’Université Laval, l’Université de Sherbrooke, l’Université Carleton et l’Université d’Ottawa reçoivent des propositions pour travailler sur les différents projets dans le cadre de contrats, dont un large pourcentage pourra mener à un emploi à temps plein.
Par exemple, Mitacs appuie Ciena et son écosystème de recherche, en permettant à l’entreprise de s’appuyer sur l’expertise de pointe de 20 de ses chercheurs du niveau de la maîtrise ou du doctorat originaires du Canada, des États-Unis et d’autres pays au cours des trois prochaines années. Axée sur l’évaluation des implications pour la demande d’un futur intelligent entièrement connecté, cette collaboration entre les secteurs privé et public examinera la nécessité de nouveaux paradigmes afin d’appuyer la planification, la conception et la mise en œuvre du réseau dans un monde où la frontière entre humains et machines devient de plus en plus floue.
« Dans le paysage hautement compétitif de la 5G, il est essentiel de s’appuyer sur les meilleurs chercheurs et de développer les jeunes talents dans des domaines stratégiques », explique Benoit Pelletier, directeur du développement des affaires chez Ciena et chef du projet ENCQOR 5G. « Mitacs nous met en relation avec des individus hautement qualifiés qui correspondent au profil que nous recherchons. »
« Mitacs fait partie intégrante des équipes de recherche et développement : nous comprenons les difficultés de nos partenaires et nous les aidons à identifier la partie de leur plan de recherche la plus propice à un partenariat avec le milieu postsecondaire », déclare Eric Bosco, chef du développement des affaires de Mitacs, qui ajoute qu’une fois qu’un jumelage est confirmé, l’équipe de Mitacs prend en charge la collaboration afin de veiller à ce qu’elle se déroule au mieux pour l’entreprise et le chercheur.
Ancienne stagiaire de Mitacs alors candidate au doctorat à l’Université Laval, Yousra Omran a été l’une des premières stagiaires de Mitacs à rejoindre Ciena à temps plein en 2014, à peine deux mois après le début de son programme de stage. Ingénieure électrique, Mme Omran a débuté à un poste de niveau d’entrée afin de contribuer au développement de la prochaine génération de technologies de réseaux terrestres et sous-marins. Elle a rapidement évolué jusqu’à occuper depuis peu le poste de gestionnaire principale de l’équipe internationale de mise à niveau logicielle.
« En tant que chercheuse, j’aborde les questions sous différents angles et Ciena y a immédiatement vu un atout », affirme Mme Omran, qui est impatiente de travailler avec de futurs stagiaires de Mitacs dans le cadre de son nouveau poste. « Parfois, même si la machine semble bien huilée, j’ai naturellement tendance à chercher des améliorations. »
« Nous contribuons à la promotion du programme de notre pays en matière d’innovation tout en accomplissant des objectifs très ambitieux qui permettent de positionner le Canada en tant que chef de file mondial de la 5G », ajoute Mme Omran.