Si le pain arrive endommagé chez le commerçant, celui-ci ne peut rien en faire. Il perd des ventes. La boulangerie aussi.
« Pour envoyer nos pains dans des régions éloignées, comme Rivières-du-Loup, nous les emballons sur des palettes qui peuvent atteindre jusqu’à huit pieds de hauteur », explique Martin Rodrigue, contremaître-superviseur pour l’expédition. « On avait un problème, parce que des palettes se renversaient durant le transport. »
Cette situation causait des problèmes au distributeur et au commerçant, qui ne pouvait compter sur la marchandise commandée. Rien de tout cela n’était bon pour l’image de l’entreprise auprès de ses clients. De plus, la perte financière annuelle directe pour l’entreprise s’élevait à près de 10 000 $.
Si l’épicerie est située au coin de la rue, il est facile de régler le problème en envoyant une nouvelle palette. Mais si on s’éloigne de la région de Chaudières-Appalaches, où est située la boulangerie, ça devient difficile sinon impossible d’y arriver le jour même.
En fait, il faut parfois plusieurs heures aux employés de l’entreprise pour régler un problème du genre avec le distributeur et le client. Faut-il mentionner que cette situation représentait un casse-tête pour la comptabilité ?
Au moment d’approcher Cartier pour trouver une solution, tout l’emballage était fait manuellement dans un espace restreint des installations de la boulangerie.
Martin Rodrigue et son équipe avaient essayé toutes sortes de solutions, comme de changer de type de pellicule, d’ajouter des feuilles antiglisse, ou de renforcer la palette avec des coins de carton, mais sans succès.
C’est lors d’une visite d’usine à Montréal, où l’on utilisait une solution de Cartier, qu’il a décidé de parler aux experts de Cartier, qu’il connaissait déjà.
« Les gens de Cartier sont venus voir la manière dont on fonctionnait, analyser la méthode qu’on utilisait et mesurer l’espace disponible », raconte M. Rodrigue.
Après cette visite, les experts de Cartier ont proposé d’installer un équipement semi-automatique d’emballage — un Robot S6 — qui ne requiert que peu d’intervention humaine. Avec l’installation du robot, il devenait possible d’ajuster le pré-étirement et la tension de la pellicule, à des endroits stratégiques sur la palette.
Une recette d’emballage optimale a aussi été proposée. Celle-ci tenait compte des dimensions des palettes, de leurs points critiques et aussi de la fragilité du pain, qu’il ne faut pas écraser avec la pellicule.
Cette solution permettait une utilisation plus efficace de la pellicule, en éliminant tout le « superflu » tel que les cornières en carton, les feuilles d’emballage, etc.
Après avoir proposé cette solution, CARTIER a effectué des tests pour valider la viabilité de la nouvelle recette d’emballage. Le client a été invité à assister à ces essais et a pu se familiariser avec le robot.
Martin Rodrigue a été impressionné par l’étendue des tests effectués par Cartier avant même d’installer l’emballeuse. « Ils ont fait des simulations de transports par camion et même par bateau ! Je ne m’attendais pas à autant ! Au bout de deux semaines, j’ai parlé à mon patron et j’ai appelé Cartier pour préparer les papiers ! » lance M. Rodrigue.
Pour la Boulangerie St-Méthode, se tourner vers Cartier pour optimiser la logistique d’emballage a été une décision rentable, rapidement. En moins d’un an, le robot était payé !