L’Institut national des mines a pour mission de soutenir le gouvernement dans l’exercice de sa responsabilité en matière d’éducation dans le secteur minier. L’année 2019 s’est avérée positive, avec plusieurs projets réalisés en collaboration avec des partenaires du domaine minier. L’année 2020 s’annonce également bien remplie, d’autant plus que l’Institut célèbrera son 10e anniversaire d’existence.
Récapitulatif de l’année 2019
Déjà un an que l’équipe de l’Institut national des mines a réalisé une mission au Consumer Electronics Show – CES à Las Vegas. Une mission permettant à l’INMQ de découvrir de nouvelles plateformes éducatives, des innovations technologiques facilitant le travail de l’enseignant ainsi que des technologies favorisant l’accès à la formation. Quelques mois plus tard, une toute nouvelle vidéo interactive sur les bases de la communication était lancée, offrant aux apprenantes et apprenants l’opportunité de découvrir les concepts d’une communication efficace dans le milieu minier. L’Institut a enchaîné bon nombre de publications au cours de l’automne 2019, notamment son premier rapport traitant de la « Reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) en formation minière » menant à l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles (DEP), le « Portrait numérique de l’industrie minière au Québec » en collaboration avec l’Association minière du Québec et le Comité sectoriel de main-d’oeuvre qui présente les résultats d’une enquête sur la perception des compétences numériques des travailleuses et travailleurs du secteur minier ainsi que la vision des dirigeants de mines québécoises, sans oublier le « Portrait des simulateurs d’engins miniers en formation minière » faisant état de la répartition, de l’utilisation et du niveau de fidélité des simulateurs d’engins miniers présents au Québec.
Des événements marquants ont aussi été organisés au cours de l’année. D’ailleurs, l’équipe a présenté en novembre dernier son colloque intitulé : « La mine actuelle et future au Québec : formation, innovations et technologies », proposé dans le cadre du congrès Québec Mines + Énergie et le dépôt officiel d’un avis ministériel sur les outils de simulation en formation minière. Quelques jours plus tard, le PDG de l’Institut national des mines, M. Jean-François Pressé, ainsi que le vice-président du conseil d’administration, M. Michel Laplace, effectuaient une mission au Maroc, organisée par 48e Nord International (mines).
Projets pour 2020
L’année 2020 sera tout aussi mouvementée et marquera le 10e anniversaire d’existence de l’Institut national des mines. Quelques activités sont prévues afin de souligner les publications de l’organisme gouvernemental depuis sa création. Ce sera également l’occasion de révéler encore une fois le caractère novateur de son mandat et permettre à tous de constater le discours prospectif de l’Institut national des mines depuis 10 ans, tout en relevant les avancées en formation minière. La présence significative de simulateurs d’engins miniers en formation minière ainsi que l’avènement de l’automatisation et de l’industrie minière 4.0 sont des exemples convaincants de ce qu’a amené l’Institut dans les dernières années.
Pour conserver ce discours novateur, l’équipe de l’INMQ poursuit ses travaux de recherche pour favoriser l’émergence de nouvelles tendances susceptibles de faire évoluer le secteur minier au Québec, et par conséquent, la formation minière. Pour ce faire, l’équipe travaille actuellement sur la présence et l’importance accordée à la cybersécurité dans les programmes de formation minière au Québec, à la maturité 4.0 de la formation minière offerte dans les établissements d’enseignement et au lancement, dans les prochaines semaines, d’un appel de projets pour le montage d’un projet pilote interordre d’envergure. Pour s’assurer de diffuser de façon optimale les publications de l’organisation, l’équipe des communications lancera d’ici le début du printemps un tout nouveau site Internet, facilitant ainsi l’accès aux travaux de l’Institut.
D’ici 2021, l’Institut continuera à documenter la formation offerte par les entreprises minières à leur personnel afin d’offrir un portrait le plus précis possible des besoins de formation à dispenser à la main-d’œuvre minière au Québec, notamment en lien avec l’automatisation et la mine intelligente. Des travaux de recherche qui seront présentés ensuite au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.