L’automatisation de la production diminue les coûts de production afin de compenser la hausse des coûts de transport, la concurrence asiatique, le dollar canadien et la difficulté de recruter de la main-d’oeuvre. «L’informatique de production nous donne une grande flexibilité qui constitue notre force avec la standardisation de nos procédés», explique Jean-Paul Lauzier, président et directeur général de Miralis.
L’entreprise, qui affiche un taux de croissance de 20 % à 25 % par année, connaît un succès remarquable depuis 1997, ayant fait passer son nombre d’employés de 22 à 170 personnes en neuf ans, pour devenir l’un des principaux employeurs industriels de la région de Rimouski. Son chiffre d’affaires a atteint les 5,7 M $ en 2005.
Le nouvel investissement de 1.6 million de dollars ( entrepôt de produits finis, équipements de production ) s’ajoute aux trois millions annoncés en septembre 2005. La surface actuelle de production sera augmentée de 18 % pour atteindre une superficie de 112 000 pieds carrés.
Miralis de Saint-Anaclet, innove dans ses procédés de fabrication industrielle afin d’augmenter sa capacité de production. Une machine mise au point par le service de recherche et développement de la compagnie peut effectuer, grâce à des logiciels, trois phases de coupe en continue.
Les armoires de cuisine de Miralis sont vendues à des détaillants spécialisés et à des petits fabricants qui ont des difficultés de main-d’oeuvre et qui deviennent des revendeurs. 80 % de la production de Miralis est expédié sur le marché québécois, 20 % sur les marchés canadien et américain.
« Pour être sécuritaire, il faut d’abord être rentable sur le marché québécois et non pas se servir du taux de change qui a été favorable pendant des années mais qui ne l’est plus (…). L’augmentation de notre volume de production fera baisser nos frais fixes par la modernisation de notre ligne de production de caisson en commande numérique en continue. On se prépare à la rareté de main-d’oeuvre en modernisant nos installations, en simplifiant nos procédés, ce qui demande moins de formation et de personnel qualifié », exprime Jean-Paul Lauzier, président de Miralis.
« Notre part de marché augmente au Québec. Il va y avoir dans les prochaines années au Québec une concentration des fabricants dont le nombre diminuera. Plusieurs petits fabricants abandonnent. Dans cinq à 10 ans, nous allons être un majeur dans l’Est du Canada et faire de deux à trois fois le chiffre d’affaires actuel. On veut aussi augmenter notre part de marché aux Etats-Unis », souligne Jean-Paul Lauzier.
Il n’y a pas de problème d’approvisionnement en bois chez Miralis puisque les pertes de marché dans l’industrie du meuble ont rendu disponibles autant, sinon plus, de matières premières.