Rendue par la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, l’honorable Catherine McKenna, cette décision ouvre désormais la voie à la construction d’un terminal maritime qui permettra à Arianne d’expédier son concentré de phosphate à travers le monde.
« Nous sommes ravis de cette décision », a déclaré Jean-Sébastien David, chef des opérations d’Arianne Phosphate. « Ce résultat est le fruit d’une longue période de collaboration avec l’APS et a impliqué de nombreuses études environnementales, des consultations publiques ainsi qu’une évaluation d’impact environnementale très complète et rigoureuse réalisée par l’Agence Canadienne d’Évaluation Environnementale. Maintenant que les conditions sont réunies et que les responsabilités de l’APS et celles des utilisateurs du terminal maritime sont bien définies, cette autorisation permettra à Arianne et à ses parties prenantes de bénéficier des avantages économiques du projet du Lac à Paul tout en agissant de façon responsable envers l’environnement. »
L’autorisation du terminal maritime, qui sera situé sur la rive nord de la rivière Saguenay, constitue une étape très importante pour le projet du Lac à Paul. Cette installation portuaire permettra d’expédier de façon économique et efficace le concentré de grande pureté d’Arianne Phosphate à travers le monde, en plus de permettre d’ouvrir de nouveaux marchés à la Société. D’après l’étude de faisabilité réalisée par Arianne en 2013 (voir le communiqué de presse du 24 octobre 2013), le projet a une valeur actualisée nette (VAN) de 1,9 milliard de dollars américains et est destiné à produire 3 millions de tonnes de concentré de phosphate annuellement pendant 26 ans, ce qui fera d’Arianne la plus grande mine de phosphate indépendante en opération. Au cours de la construction de la mine du Lac à Paul, plus de 2 000 emplois seront créés, suivis, pendant la phase d’exploitation, de 1 000 emplois directs et indirects tout au long de la durée de vie de la mine.
Arianne Phosphate mets en valeur les gisements de phosphate du projet Lac à Paul, à environ 200 km dans le nord de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean au Québec (Canada). Ces gisements produiront un concentré d’apatite ignée de grande qualité titrant 39 % P2O5 (étude de faisabilité publiée en 2013) et contenant peu ou pas de contaminants. La Société compte 105 803 943 actions en circulation.
« Il s’agit d’une étape décisive pour notre Société ainsi que pour l’ensemble de la région », a déclaré Brian Ostroff, chef de la direction d’Arianne Phosphate. « Je pense que cela augmente considérablement les chances de voir notre projet se réaliser. De nombreux clients ainsi que de nombreuses sources de financement potentielles, avec lesquels nous sommes en discussions, attendaient impatiemment cette décision du gouvernement. De plus, ceci constitue un bon exemple de ce qui peut être accompli lorsque nous unissons nos forces et que l’on travaille tous ensemble vers un objectif commun. Enfin, cette annonce représente un grand pas vers l’avant pour nos actionnaires qui nous ont soutenus pendant tout ce temps, alors que notre projet progresse vers sa réalisation. »