Cet automne, l’Association béton Québec ( ABQ ) a adopté sa charte du béton visant à mettre en valeur les efforts de l’industrie du béton dans le développement environnemental, social et économique du Québec.
La Charte du béton veut ainsi poursuivre les objectifs suivants :
« Vous êtes probablement au courant que l’industrie du bois a sorti un lapin de son chapeau : une charte subventionnée par le gouvernement du Québec et signée par la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet », a déclaré Luc Bédard, directeur de l’ABQ, dans un discours prononcé devant les membres de son association.
« Le bois a la propriété d’emmagasiner et d’emprisonner les atomes de carbone présents dans le CO2 » – Ministère des Ressources naturelles du Québec
À son avis, l’industrie du béton a déjà mis la main à la pâte et s’est donné l’objectif de diminuer son empreinte écologique. « L’ABQ a lancé cette année son guide de gestion environnemental des usines de béton, qui se veut le premier pas en ce sens. Le béton est le matériau de choix en termes de résilience. Il répond aux problématiques de demain que, cela soit avec sa durabilité ou sa résistance face aux changements climatiques », poursuit Luc Bédard.
Selon l’ABQ, le béton est conçu pour durer. « Rien de mieux comme exemple que les infrastructures de transport en commun ou encore la Maison du développement durable qui a été réalisée en béton et qui a obtenu le plus haut niveau de la certification LEED soit, le platine », soutient Luc Bédard.
Pour les défenseurs de l’industrie du bois, la Charte du bois veut poursuivre les objectifs
suivants :
« En plus de créer des emplois et de la richesse pour nos communautés forestières, une plus grande utilisation du bois dans la construction au Québec est une contribution tangible à la lutte contre les gaz à effet de serre. Les Québécois doivent se réapproprier ce matériau noble provenant de nos forêts. Nous devons construire avec du bois, dans l’intérêt de notre industrie, de nos régions, de nos communautés et de l’environnement », indique la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet.
Selon le ministère des Ressources naturelles (MRN) du Québec, le bois a la propriété d’emmagasiner et d’emprisonner les atomes de carbone présents dans le CO2, l’un des gaz à effet de serre (GES) à l’origine des changements climatiques.
Dans un document du MRN, le bois se compare avantageusement à d’autres matériaux de construction, comme l’acier et le béton, qui consomment de 26 à 34 % plus d’énergie et émettent de 57 à 81 % plus de GES. C’est pour cette raison que la Charte valorise l’utilisation du bois dans la construction.
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