20
Aug

Accélérateur de création d’entreprises technologiques (ACET)

Partager :
Auteur:  

Grâce à des coachs spécialisés présents à chaque étape du développement d’une nouvelle entreprise, des experts dans leurs domaines respectifs, l’ACET a su faire ses preuves. Au moins une quarantaine d’entreprises et plus de cent cinquante emplois ont été créés depuis le lancement des activités de l’ACET en 2011.

Évaluer le potentiel d’un projet

L’ACET vient en aide à des finissants universitaires ou des gens ayant un lien direct ou indirect avec l’Université de Sherbrooke, un diplômé ou un étudiant de 2e ou 3e cycle universitaire, qui a un projet innovant ou technologique qu’il souhaite commercialiser.

« Nous sommes là pour aider des jeunes entrepreneurs désireux de se lancer en affaires à démarrer leurs projets, précise Ghislain Goulet, responsable des coachs. Présenter un prototype ou la preuve de concept établie d’un projet d’entreprise st l’un des critères d’admission de projets à l’ACET. Nous regardons par la suite ces projets et nous les amenons jusqu’à l’étape de la commercialisation, si nous jugeons que le projet a un potentiel de rentabilité. »

« Ce faisant, nous voulions bouger vers l’entrepreneuriat et amener nos jeunes à évoluer dans ce domaine, ajoute Jacques Lajoie, qui est vice-président et directeur technologique à l’ACET. Nous donnons aussi des formations en fonction des besoins spécifiques de l’entrepreneur au moment précis où il en a besoin, et non une formation générique. Nous leur donnons aussi accès à des sources de financement qui servent de levier pour aller chercher davantage d’aide financière. »

La majorité des coachs de l’ACET sont des personnes issues du milieu des affaires. Le conseil d’administration, lui, est également formé essentiellement de gens d’affaires. Laurent Beaudoin, président émérite de Bombardier Inc., un entrepreneur de renom au Québec, en est le président.

La recette du succès de l’ACET

Selon M. Goulet, l’un des principaux éléments distinctifs de l’ACET, c’est d’abord son écosystème et ses liens privilégiés. Beaucoup de temps – près d’une centaine d’heures – et d’efforts sont consentis à chacune des entreprises pour les diriger rapidement vers le succès.

« Cet écosystème est composé de firmes professionnelles qui nous aident beaucoup au chapitre du démarrage d’entreprises, précise M. Goulet. Nous avons aussi plusieurs ententes avec des partenaires qui veulent, tout comme nous, que l’entrepreneuriat prenne de l’ampleur. Parmi celles-ci, l’Université de Sherbrooke occupe une place très importante. Elle nous aide en nous offrant une panoplie de services auxquels un simple incubateur n’aurait normalement pas accès », ajoute-t-il.

Le président-directeur général de l’ACET, Roger Noël, est d’ailleurs un ex-doyen de la Faculté d’administration de l’Université de Sherbrooke (UdeS) et Jacques Lajoie, pour sa part, a déjà occupé le poste de directeur général du Bureau de Liaison Entreprises Université (BLEU) de l’Université de Sherbrooke.

Lire notre plus récent magazine
Nos annonceurs