Les efforts menés par le gouvernement québécois en matière d’électrification des transports sont susceptibles d’entraîner des investissements dans des secteurs névralgiques reliés à la production de batteries : le lithium, le graphite, le vanadium et divers éléments de terres rares se trouvent en abondance dans le sous-sol du Québec.
Si le Québec parvient à créer une filière industrielle reliée à la fabrication des batteries pour le transport, l’impact de l’exploitation minière sur l’activité économique se fera rapidement sentir, conclut-on à la suite de la session organisée par l’Association des économistes du Québec.
Le stockage d’énergie
Le chercheur Karim Zaghib, directeur stockage et conservation d’énergie à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ), plaide depuis 30 ans pour l’électrification des transports. Son équipe du laboratoire de Varennes a développé, avec la collaboration du fabricant Sony, divers types de batteries au lithium-fer-phosphate.
La pile fabriquée par Esstalion Technologies, détenue à parts égales par Sony et Hydro-Québec, serait plus sécuritaire et offrirait un rendement supérieur à celle conçue par Tesla pour ses voitures électriques, affirme M. Zaghib. La batterie de Tesla peut être rechargée environ 3 000 fois tandis que celle d’Esstalion peut l’être environ 15 000 fois.
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