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Pourquoi 35 ans ?

Simplement parce que j’ai débuté dans le domaine financier en 1979 ; et il m’est venu à l’idée de faire un petit retour sur ce qui s’est passé de 1979 à aujourd’hui.

Voici donc un portrait global de la situation lorsque je suis arrivé dans le domaine des services financiers :

  1. Les bons du trésor à 6 mois généraient entre 10 % et presque 14 %
  2. Les taux d’intérêts sur les obligations à long terme se situaient entre 10 % et 12 %
  3. Les Certificats de placements garantis 5 ans rapportaient entre 9 % et 11 %
  4. L’indice de la bourse de Toronto se situait à environ 1800 points
  5. L’indice Dow Jones oscillait aux alentours de 800 points
  6. Le taux d’inflation était de 9,763 % (17,23 % en Angleterre, 13,294 % au États-Unis, 5,40% en Allemagne, etc…)
  7. Les Obligations d’Épargne du Canada versaient 12 % d’intérêt en 1979 ; en 1981 le taux des OEC était de 19,5 % et elles étaient tellement populaires que le gouvernement a dû établir un maximum d’achat par individu.

En 1979, la quasi totalité des conseillers financiers au Québec recommandaient des placements garantis et les fonds d’investissements étaient encore relativement méconnus. En réalité, les actifs totaux détenus dans des fonds de placements en 1979 se montaient à environ 3 milliards de dollars.

Aujourd’hui en 2016

  1. Les bons du trésor à 6 mois génèrent un peu plus de 0,5 % (1/2 de 1 %)
  2. Les obligations à long terme rapportent un peu plus de 2 %
  3. Le rendement des CPG garantis 5 ans oscille aux alentours de 1,6 %
  4. L’indice de la bourse de Toronto frise les 14000 points (rendement total de 762 % sur la période)
  5. L’indice Dow Jones touche presque les 18000 points (rendement total d’environ 1291 %)
  6. Le taux d’inflation est à environ 1,5 %
  7. Les Obligations d’Épargne du Canada offrent un taux de 0,7 % actuellement.

En ce qui concerne les fonds d’investissements au Canada, les actifs sous gestion ont atteint 1 234 milliards (c’est bien mille deux cent trente-quatre milliards de dollars) à la fin mars 2016.

Entre les deux !

Parlons d’abord des évènements les plus marquants, du moins du point de vue médiatique, qui se sont produits durant la période de 1979 à 2016 : pour les gens qui ont investi dans des fonds d’investissement en 1979, la première rencontre avec la réalité des marchés financiers s’est produite avec la récession de 1981-1982. Ensuite est arrivé le crash de 1987, puis la récession 1990-1991. En 1994, les obligations ont écopé dû à une hausse imprévue des taux d’intérêt de la banque centrale américaine. Puis en 1998, c’est la faillite de la Russie qui a fait les manchettes.

Qui ne se souvient pas du bogue de l’an 2000 ? ….accompagné d’une certaine hys-térie collective prédisant même jusqu’à la fin du monde ? Puis le 11 septembre 2001, et la crise des DOT.COM transformée en récession en 2001-2002, qui est venue en rajouter aux prévisions de fin du monde qui n’arrivait pas.

Et alors que tout le monde croyait que le pire était bien passé, la crise des « subprimes » en 2008 a surpris pratiquement tout le monde par sa gravité et sa magnitude. Ajoutons à cela la correction de 2011 et nous voilà donc en 2016.

Maintenant que nous avons couvert les grands titres des médias au cours des dernières 35 années, il est peut-être temps de jeter un coup d’œil sur ce qui se passait entre les différentes crises. Malgré ce qui apparait à prime abord comme une chaine ininterrompue de mauvaises nouvelles, la réalité est tout autre.

Dans notre prochaine chronique, nous répon-drons aux questions suivantes :

  • Quelle est la meilleure façon de faire fructifier mon capital ?
  • Pourquoi il est très important de comprendre le concept de RENDEMENT RÉEL NET ?
  • Comment un rendement de 0 % peut parfois devenir attrayant ?

Michel Roy Conseiller en sécurité financière auprès de Les Assurances Boivin inc*. et Groupe action financière Québec Représentant en épargne collective auprès d’Investia Services Financiers Inc. Tél: 418-624-0850 Fax: 418-623-4730 mroy@monplanif.ca

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