Le Conseil canadien des relations industrielles a dévoilé les nouvelles conditions de l’accord qui a mis fin au conflit portuaire de la Colombie-Britannique, y compris un engagement des employeurs à former les travailleurs pour effectuer l’entretien des nouveaux équipements.
La sous-traitance des travaux d’entretien à des tiers a été l’une des questions les plus litigieuses au cours du différend qui a duré des mois entre l’International Longshore and Warehouse Union Canada et la BC Maritime Employers Association.L’accord de quatre ans contient également plusieurs termes sur l’indemnisation des accidents du travail.
Ils comprennent des augmentations du « montant forfaitaire de retraite pour la modernisation et la mécanisation », portant ce paiement à 96?250 $ en 2026 pour les retraités admissibles, en plus des droits à pension normaux.
Le syndicat représentant environ 7400 travailleurs a déclaré vendredi dernier que ses membres avaient voté à près de 75 % en faveur de la ratification du nouvel accord, mettant fin à un conflit qui comprenait une grève de 13 jours et l’arrêt du mouvement de marchandises valant des milliards des dollars.
L’entente prévoit des augmentations salariales générales de 5 % par année pour les deux prochaines années et de 4 % pour les deux années suivantes.
Ces augmentations feront grimper les salaires horaires à un taux de base de 57,51 $ d’ici 2026.Les nouvelles conditions engagent les employeurs à « fournir une formation appropriée aux compagnons de métier (?) sur la façon d’effectuer des travaux d’entretien réguliers (dans le cadre de) leur métier sur le nouvel équipement et l’équipement existant ».
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